Les pommes de terre revolconas, aussi appelées meneás (remuées), font partie fondamentale de la gastronomie espagnole. Mets traditionnel d’Ávila, Salamanque et du nord d’Estrémadure, surtout à Cáceres. Il s’agit d’une recette simple et délicieuse qui remonte aux époques des famines pour aider à nourrir à la population de notre pays. Une purée de pommes de terre au paprika et accompagné de torreznos, des morceaux de poitrine fumée qui fondent dans la bouche. Voici la recette !
Ingrédients de la recette de pommes de terre revolconas
- 4 pommes de terre grandes
- 2 cuillères de paprika de La Vera
- 100 de la poitrine fumée en petits morceaux
- 4 gousses d’ail
- Laurier, sel et huile d’olive
Préparation de la recette de pommes de terre revolconas
- Épluchez et coupez les pommes de terre. Faites-les cuire avec 2 feuilles de laurier et une cuillère de sel pour 20 min. Elles doivent être recouvertes d'eau. Idéalement, les pommes de terre doivent avoir la même taille, de sorte qu'elles soient faites en même temps. Égouttez les pommes de terre une fois cuites et réservez 1 verre de l’eau de cuisson si nécessaire pour rectifier la texture de la purée
- Faites frire les gousses d’ail coupées en lamelles dans une poêle à feux doux avec de l’huile d’olive. Retriez-les et réservez.
- Mettez dans la poêle les morceaux de poitrine fumée pour les bien frire jusqu’à ce qu’ils prennent une belle couleur dorée. Réservez aussi.
- Retirez la poêle du feu et ajoutez le paprika pour éviter qu’il brûle. Cuisinez quelques secondes hors du feu et ajoutez les pommes de terre dans la poêle en remuant et en écrasant les morceaux avec une fourchette. Créer peu à peu la purée. Il est bon de laisser des grumeaux pour réussir une texture plus rustique.
- Si nécessaire, ajoutez un peu de l’eau de la cuisson des pommes de terre pour alléger le mélange des revolconas.
- Alors, vous n’avez qu’à servir dans un plat de terre cuite en décorant des morceaux de poitrine fumée bien croustillants. Et c’est fini ! C’est le moment de jouir de ce mets si délicieux.
Texte : María Jesús Colombo