Tuineje – Fuerteventura

Les Canariens les plus aguerris

La municipalité de Tuineje à Fuerteventura a une belle église qui rassemble une partie du passé épique de ses habitants courageux. A proximité se trouve la belle église de la Virgen de Regla. C’est une bonne base pour profiter et visiter tout le sud de l’île.

Planifiez votre escapade à Tuineje

Tuineje est une municipalité qui garde des trésors de monuments de l’architecture canarienne populaire. L’église de San Miguel Arcángel, l’église de la Virgen de Regla, le moulin de Tiscamanita sont quelques-uns des endroits que nous voulons souligner dans notre section Que voir à Tuineje. Il est essentiel de visiter les magnifiques dunes de la Péninsule de Jandía, avec l’attractif supplémentaire des possibilités de son large éventail de sports nautiques. L’autre alternative est de se diriger vers le nord pour visiter Betancuria, le voisin Parc Rural de Betancuria et l´intéressant centre historique de Antigua. Pour choisir où se reposer pour reprendre des forces, vous avez nos pages pour Dormir à Tuineje et Manger à Tuineje.

Voulez-vous connaître ce site?

Dans ses environs se trouve le site d’un village aborigène. Les habitants avaient réussi à survivre dans un climat désertique et avec un sol très improductif, formant une civilisation qui n’a pas trouvé les conditions pour se développer suffisamment pour se défendre contre les envahisseurs qui ont commencé à rôder sur les côtes de l’île depuis le XIVe siècle. Les envahisseurs normands, à partir de leur base à Rubicon (actuellement Yaiza) dans le sud de Lanzarote, se sont installés dans la région, plantant des cultures pluviales et développant un cheptel caprin grâce auquel se sont conservés les vestiges de ses enclos.

Malgré sa pauvreté et la petite taille du village, Tuineje a été l’objet de l’attention des pirates et le scènario de actes épiques successifs. Le 13 octobre 1740, des soldats anglais débarquèrent dans la région de l’île de Fuerteventura appelée Gran Tarajal, puis se dirigèrent vers Tuineje. Le lieutenant-colonel Sánchez Umpierréz y rassembla la milice locale et fit une sorti à leur rencontre. La chronique raconte qu’en l’absence de suffisamment d’arquebuses, de nombreux habitants reçurent des bâtons et des pierres. Dans la soi-disant bataille d’El Cuchillete, ils y eut 33 Anglais tués, et en capturant 20 autres.

Seulement deux mois plus tard, les Anglais sont retournés débarquer dans la même région, peut-être pour sauver leurs compagnons. Tuineje fut attaquée par surprise et la population pillée. Dans sa retraite, près du mont Tamasite, dans la région de Llano Florido, la milice locale les attendait (mieux armés cette fois, avec ce qui avait été saisi lors de la bataille précédente). Afin de disperser la formation des envahisseurs, les Canariens ont harcelé contre eux un troupeau de chameaux, ainsi les Anglais consommérent leur première volée pour éviter d’être débordés. Dans la lutte qui s’ensuivit, main dans la main, les Majoreros battirent les Anglais et, cette fois, ils ne firent pas de prisonniers. Chaque année, la Fête de San Miguel commémore le débarquement à Gran Tarajal et la bataille de Tamasite. Ils interprètent généralement les soi-disante chanson de Tamasite comme une célébration de cet exploit épique du peuple Majorero.

Qué ver en Tuineje
Viviendas y Molino en Tiscamanita

La bravoure est restée dans l’esprit des habitants, puisque de Tuineje était originaire aussi l’un des héros des soi-disant “Últimos de Filipinas” (Dernièrs des Philippines, qui avaient combattu là-bas contre les indigènes en 1898). On se rappelle l´héros D. Eustaquio Gopar Hernández, sur la façade de sa maison de naissance, pour sa bravoure et pour la bonne idée d’utiliser la récompense économique qu’il avait obtenue pour apporter la première pompe à eau de la localité; comportements qui justifiaient la décision de le nommer fils de prédilection.

La visite a commencé devant l’église de San Miguel Arcángel (XVIIIe siècle), un temple fondé en 1695 qui fut étendu plus tard en ajoutant une nef à la primitive. Sur l’autel principal, la peinture à l’huile dédiée à la bataille de Tamasite attire l’attention, un épisode de guerre qui eut lieu en 1740, qui avait supposé une victoire pour les majoreros contre les envahisseurs. D’intérêt sont les retables dédiés à Sn Miguel Arcángel (XVIIIe siècle) et les images de Santa Rita, la Virgen de la Salud et l’Immaculée, entre autres. Le Christ du XVIIIe siècle est également remarquable.

À Tuineje se conservent quelques maisons d’intérêt, comme la Casa de las Simonas (XVIIIe siècle), munie d’un beau balcon.

De plus, dans les environs Tiscamanita il faut signaler la Casa del Maestro (fin du XIXe) siège actuel de la Fondation Manuel Velázquez Cabrera et qui garde les fonds documentaires de ce politicien local de renom.

Dans la municipalité agréable et toute proche de Pájara se trouve l’église de la Virgen de Regla, construite entre 1645 et 1687 et agrandie au XVIIIe siècle. Le plus pertinent de ce temple singulier est son soi-disant fronton rouge, sculpté dans la pierre, avec des motifs de soleils, de serpents et de figures géométriques. Son clocher, situé dans une tour carrée, et les retables de Los Dolores et de Nuestra Señora de Regla, ainsi que de Las Ánimas, sont également remarquables.

Qué ver en Tuineje
Faro de la Entallada

La visite a commencé devant l’église de San Miguel Arcángel (XVIIIe siècle), un temple fondé en 1695 qui fut étendu plus tard en ajoutant une nef à la primitive. Sur l’autel principal, la peinture à l’huile dédiée à la bataille de Tamasite attire l’attention, un épisode de guerre qui eut lieu en 1740, qui avait supposé une victoire pour les majoreros contre les envahisseurs. D’intérêt sont les retables dédiés à Sn Miguel Arcángel (XVIIIe siècle) et les images de Santa Rita, la Virgen de la Salud et l’Immaculée, entre autres. Le Christ du XVIIIe siècle est également remarquable.

À Tuineje se conservent quelques maisons d’intérêt, comme la Casa de las Simonas (XVIIIe siècle), munie d’un beau balcon.

De plus, dans les environs Tiscamanita il faut signaler la Casa del Maestro (fin du XIXe) siège actuel de la Fondation Manuel Velázquez Cabrera et qui garde les fonds documentaires de ce politicien local de renom.

Dans la municipalité agréable et toute proche de Pájara se trouve l’église de la Virgen de Regla, construite entre 1645 et 1687 et agrandie au XVIIIe siècle. Le plus pertinent de ce temple singulier est son soi-disant fronton rouge, sculpté dans la pierre, avec des motifs de soleils, de serpents et de figures géométriques. Son clocher, situé dans une tour carrée, et les retables de Los Dolores et de Nuestra Señora de Regla, ainsi que de Las Ánimas, sont également remarquables.

Parmi les ermitages dispersés à voir à Tuineje, il faut aller à l’ermitage de San Marcos (fin du XVIIe siècle), situé dans le Tiscamanita déjà mentionné, qui derrière sa façade austère couronnée par un oculus et deux clochers-murs, conserve des images intéressantes de San Marcos, l’Immaculée, San Roque et San Juan Bautista. L’Ermitage de San José (XVIIIe siècle), à Tesejerague, a une nef recouverte de beaux plafonds à caissons et abrite dans sa chapelle principale un remarquable retable.

L’une des images les plus frappantes de la municipalité de Tiscamanita est le Centre d’Interprétation des Molinos (Moulins) (du XVIIIe siècle) avec des structures curieuses qui ressemblent à ceux de La Mancha, bien que adaptées à un paysage très différent. L’existence des moulins est directement liée au gofio, base de l’alimentation sur l’île, duquelle son procédé d’élaboration y est expliquée.

Toujours à Tiscamanita, entre les plantations de l´exotique plante d’aloe vera, se trouve la célèbre Caldera de Gairía, un monument naturel d’aspect purement volcanique qui a un grand intérêt pour la flore qui la recouvre. Il faut y signaler un buisson saisissant appelé tabaiba dulce. Une autre enclave de valeur écologique est le Macizo de Vigán, avec une curieuse forme de couteaux due à l’action de l’érosion, et à la beauté du lieu des lavas de Jacomar. La Montagne de Tirba (à Tesejerague) est également un site archéologique aborigène intéressant.

Non loin se trouve le Parc Rural de Betancuria, avec ses structures particulières, parfois occupées par des palmiers. Parmi les paysages protégés il y a celui de la Malpaís Grande, qui offre au visiteur la possibilité de contempler un cratère qui n’a pas été trop érodé.

Sur la côte, la magnifique zone de sable de Gran Tarajal qui est une belle enclave entourée d’imposantes palmeraies. On peut aussi s’approcher des installations des monumentaux Hornos de Cal (Fours de la Chaux, de 1953), l’un des principaux centres d’activité économique de l’île. Ne manquez pas non plus de visiter les villages de pêcheurs de Las Playitas, à proximité du Phare d’Entallada (1953), et Giniginámar, dont l’intérêt principal est sa spectaculaire baie. En outre, c´est intéressant de visiter la Plage de Tarajaslejo, longue de plusieurs kilomètres, de sable noir.

Essentiels

Entrada a la localidad
Centro de Interpretación de los Molinos

Informations pratiques

Coordonnées

28° 19′ 0″ N, 14° 3′ 0″ W

Distances

Betancuria 22 km, Puerto del Rosario 30 km

Stationnement

Il est pratique de laisser le véhicule à proximité des voies d’accès à la zone urbaine.

Altitude

205 m

Habitants

13 946 (2013)

La Candelaria (Gran Tarajal, 2 février), Carnaval (Gran Tarajal, mars), San José (Tesejerague, 19 mars), San Marcos (Tiscamanita, 25 avril), Sagrado Corazón de María (Tarajalejo, deuxième dimanche de mai), San Pedro el Pescador (Las Playitas, 29 juin), Nuestra Señora de la Salud (troisième dimanche de juin), El Carmen (Giniginámar, 16 juillet), San Miguel (29 septembre), San Diego de Alcalá (Gran Tarajal, 13 novembre).

Open international de Pêche en haute mer (Gran Tarajal, septembre), Fiestas Juradas en honor a San Miguel Arcángel (première moitié d’octobre), Ranchos de Ánima o de Pâques

Chapeau Majorero, Ajouré, Broderie, Laine, Céramique, oeuvres en Palmier et canne, Boiserie riveraine, Bois

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