La Gomera

Île du «Silbo» et réserve de la biosphère

Dans la très belle île de la Goméra eut lieu une bataille mélodramatique sanglante entre les conquérants el la population originelle les Guanches mais aussi de nombreuses attaques de corsaires et de flottes ennemies. De nos jours, seulement des flottes de touristes l’envahissent dans le but d’y passer de merveilleuses vacances dans ce monde extraordinaire de paysages naturels que La Goméra leur offre.

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El acceso por vía aérea es a través del aeropuerto de Tenerife Norte; también puede accederse mediante ferry desde Tenerife (puerto de Los Cristianos), La Palma y El Hierro. Hay muchísimo que hacer en un lugar declarado Reserva de la Biosfera con numerosas opciones de turismo activo. Se trata de una isla cuyos encantos merecen una escapada de tres o más días para solo para visitarla normalmente; llevar calzado adecuado y prismáticos, porque su mayor atractivo son los importantes Parque Nacional de Garajonay y el Parque Rural de Valle Gran Rey. Entre las visitas que recogemos con más detalle en el apartado que ver en la Gomera recomendamos el pueblo de Agulo, el Barranco de los Órganos, la Torre del Conde, la Casa de Darias, el mirador de los Roques y el de Palmarejo. Explicamos la gastronomía local y seleccionamos los mejores lugares donde quedarse en nuestra página Dormir y Comer en La Gomera.

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Les aborigènes de l’île se caractérisaient par l’utilisation d’une langue sifflée pour se communiquer à travers le paysage accidenté de La Gomera, une pratique qui a survécu pendant les cinq siècles d’occupation européenne et qui a été déclarée bien du Patrimoine Mondial.

Le conquérant Peraza el Viejo ordonna la construction de la Tour del Conde vers l’année 1447. Lorsque le fils de Peraza, Guillen, mourut en combattant sur l’île de La Palma, son gendre, Diego de Herrera, lui succéda en tant que Seigneur. Celui-ci et Inés Peraza de las Casas eurent un fils nommé Hernán Peraza el Joven (pour être petit-fils de Hernán Peraza el Viejo, dont il adopta ce nom au lieu du nom de famille de son père). En 1477, ses parents céderont à Hernán Peraza le Jeune – un jeune homme très violent – la seigneurie féodale de l’île. L’année suivante, le capitaine général des îles Canaries, Juan Rejón, visite l’île, que Hernán ordonna tuer.

Pour pacifier les rebelles Gomeros, vers 1487 Hernán fit un “pacte de jumelage” avec la famille du roi des indigènes,       où il respecterait la structure sociale et les coutumes de l’île. Mais l’année suivante, il tenta de séduire la fille du roi Hupalupa qui, indigné, tua Hernán dans une embuscade qui dégénérera dans un soulèvement des Gomeros. L’histoire de ce soulèvement et les relations sexuelles romanesque sont expliquées plus en détail sur cette page.

Christophe Colomb s´est fourni de provisions à La Gomera trois pendant ses voyages en Amérique (en 1492, 1493 et 1498), en se logeant dans une maison qui se conserve encore. On spécule que dans l’une de ces échelles, il avait eut une affaire amoureuse avec la veuve de Hernán Peraza, la belle Beatriz de Bobadilla. Le fils de celle-ci, Guillén Peraza de Ayala, fut nommé premier comte de la Gomera.

Les deux premières attaques corsaires sur l’île échouèrent, en 1503, la flotte combinée des Français Philippe Strozzi et le prieur de Crato, et en 1553, l’assaut du pirate Le Clerc. Les deux attaques furent rejetées par l’artillerie et les mousquets de la milice locale mais, en 1571, le corsaire Jean Capdeville réussit à débarquer, détruisant San Sebastián de La Gomera. En 1585, Francis Drake ne put débarquer à cause de la canonnade des défenseurs.

Fotografía antigua del Pescante de Agulo en La Gomera
Fotografía antigua del Pescante de Agulo

En juillet 1599, le corsaire néerlandais Pieter van der Does, avec une escadre de 74 navires, conquit l’île mais un groupe de soldats hollandais, qui se sont retirés avec le butin, furent pris en embuscade par des habitants qui firent 80 morts. Les dernières attaques de corsaires – en 1617 par Walter Raleigh et en 1744 par Charles Windon – échouèrent.

Au cours de la Seconde République, en 1934, eut lieu les soi-disant “Sucesos de Hermigua”, une confrontation entre les caciques et les ouvriers qui fut résolue d’une manière sanglante. Ceux qui se sauverent, furent abattus une fois commencé le soulèvement militaire de 1936.

L’itinéraire de la visite à La Gomera nous allons le commencer à sa capitale San Sebastian. Comme d’habitude en Espagne, sa principale église paroissiale est généralement celle qui chérit le plus d’art; celle de Nuestra Señora de la Asunción (du XVe au XVIIIe siècle), elle conserve des pièces d’imagerie baroque et une fresque curieuse qui commémore la victoire de 1753 sur les Anglais. Parmi ses ermitages nous soulignons celles d´architecture la plus ancienne: celle de San Sebastián (XVIe siècle), celle de los Reyes (XVIe siècle), l’ermitage de San José (1719). La Gomera bien que sans avoir jamais été un centre économique fréquenté par des mécènes et des artistes, l´île a quand même quelques œuvres intéressantes dans certaines chapelles: à Puntallana est conservée une sculpture remarquable du XVIe siècle, à Nuestra Señora de las Nieves il y a sa sculpture flamande de la Vierge de La Luz et dans l’Ermitage de la Conception, vous y verez une image élaborée dans le Nouveau Monde.

Le bâtiment emblématique à voir à La Gomera est la Torre del Conde ou des Peraza; construite en 1470, la tour abrite actuellement un musée cartographique.

La Casa de Colón (XVIIIe siècle) possède un patio intéressant et abrite une exposition permanente de sculpture précolombienne. D’autres bâtiments remarquables sont la Casa de los Condes (XVIIe siècle), l’ancien siège de la mairie et dotée d’une cour remarquable; La Aduana (douane) dans laquelle Christophe Colomb avait pris l’eau du puit de son beau patio pour bénir les terres qu’il allait découvrir; le lieu de naissance de Ruiz de Padrón, un député libéral (XVIIIe siècle); la Casa de Darias de style moderniste (du début du XXe siècle) qui conserve un beau vitrail; et la maison Bencomo (XIXe siècle) avec une apparence très élégante.

Iglesia Parroquial de Nuestra Señora de la Asunción

Le Musée Archéologique occupe la maison des Echevarría.

Le processus de broyage du populaire gofio canarien peut être compris en visitant un ancien moulin de la rue Panadería.

Il est essentiel de se rendre à la ville d’Agulo pour accéder au Centre d’Accueil de Visiteurs du Parc National de Garajonay. Également est intéressent l’église de San Marcos, de style historiciste; la maison de José Guiar, peintre canarien; la Casa de los Trujillo et les restes du Pescante (1908) – un batiment de fer et de bois qui garantissait le transport des biens et des personnes.

Un autre centre urbain d’intérêt est Alajeró. Son temple du Salvador (XVIe-XVIIe siècles) se distingue par son portail et son remarquable crucifix du XVIe siècle

Au mirador spectaculaire sur le sommet de la montagne de Tagaragunche se trouve l’Ermitage de Nuestra Señora del Buen Paso.

Sur une île où la nature prédomine et absorbe, la visite du ravin de Tajonaje est obligatoire; Là, vous pouvez voir l’un des arbres les plus intéressants de l’île, l’ancien Drago de Agalán.

Dans la localité de Hermigua il y a une collection intéressante celle du Musée Ethnographique de La Gomera, complétée par la Casa Los Telares. Aussi, parmi le plus représentatif de cette population il y a l’église de Nuestra Señora de La Encarnación, remarquable pour son clocher et son esthétique historiciste, et le couvent dominicain de San Pedro (1611), avec sa chapelle baroque du Rosario et les images de l’apôtre (XVIIème siècle). Il y a aussi les restes de l’imposant Pescante (1907-1908).

Vallehermoso est dominée par la silhouette de son église de La Candelaria (XVIe-XVIIe siècles), célèbre parce qu´elle garde un précieux ostensoir. Le temple monumental du Bautista se distingue par sa sculpture du Señor de Humildad y Paciencia, datant du XVIIe siècle. D’autres ermitages uniques sont ceux de Santa Lucía (XVIème siècle) et El Carmen (XVIIème siècle).

Enfin, dans la municipalité de Valle Gran Rey, il est pratique de visiter le Mirador de El Palmarejo, magnifique site naturel enrichi par l´oeuvre de César Manrique.

Dans ce coin de La Gomera se trouve l’Embarcadero de Taguluche. Un autre endroit d’intérêt est la petite église de San Antonio qui est situé dans une enclave avec une vue magnifique sur la palmeraie. L’église de San Nicolás (XVIe siècle) a de belles images baroques, et l’église de Los Santos Reyes expose un beau retable du XVIIe siècle.

L’île compte 17 espaces qualifiés pour leur intérêt écologique, totalisant plus de 12.000 hectares. Le Parc National de Garajonay porte le nom de la princesse Gara et du jeune Jonay, qui, amoureux, décidérent de mettre fin à leurs jours face au désaveu familial de leur relation. Cette jungle de lauriers a été déclarée Site du Patrimoine Mondial par l’UNESCO. Nous vous recommandons d’aller au Mirador del Alto de Garajonay, un lieu sacré pour les Indiens, car c’est le point culminant de l’île. Dans le Mirador de Igualero, également à l’intérieur du parc, se trouve le monument au silbo (sifflemet) gomero: «El árbol que silba» (l´arbre qui siffle), du sculpteur José Darías.

Dans le Parc Naturel de Majona, les pratiques d’élevage coexistent encore avec deux réserves naturelles: Puntallana et Benchijigua; Il y a également les Monuments Naturels de Los Roques et Barranco del Cabrito, avec des palmeraies près de la côte. Le mirador de La Laja montre les formes vastes et complexes de l’île.

D’autre part, à Valle Gran Rey, il y a un spectaculaire Parc Rural en terrasses dispersés encore utilisées, ainsi que des falaises et des ravins; il y a les sites d’intérêt scientifique des Charcos del Cieno et El Conde, qui sont utilisés comme une piscine naturelle.

À Vallehermoso se trouve le Paysage Protégé d’Orone, occupé par une succession de ravins et de lieux tels que La Fortaleza (avec un site archéologique à plus de 1200 mètres d´altitude), Los Órganos (Les Orgues), ainsi appelés parce que sa forme ressemble à celle de cet instrument musical mais sur une falaise face à la mer; et le Roque Cano. Enfin, depuis le Mirador de la Punta de Alcalá, vous pouvez voir la silhouette lointaine du mont Teide.

À Alajeró vous pouvez voir ses falaises imposantes et le paysage volcanique de La Caldera.

Parmi les plages de l’île, nous mentionnons les plages du Cabrito, La Guancha, La Cueva et Avalo, près de San Sebastián. Dans le Valle del Rey, La Calera est spectaculaire, atteignant un kilomètre de longueur, et à Vallehermoso est recommandé celle d’Arguamul.

Essentiels

Informations pratiques

Coordonnées

28° 7′ 0″ N, 17° 14′ 0″ W

San Sebastián de La Gomera:

28° 5′ 32″ N, 17° 6′ 36″ W

Distances

Santa Cruz de Tenerife à 121 km (distance de San Sebastián de La Gomera), aéroport de La Gomera, Alajeró) 34 km

Stationnement

Il est plus pratique de laisser le véhicule à proximité des voies d’accès à la zone urbaine

Altitude

128 m

Habitants

23 076 (2011)

8699 (2013) San Sebastián de La Gomera

Virgen de los Reyes (Valle Gran Rey, 7 janvier), Fêtes patronales de San Sebastián (San Sebastián, 20 janvier), San Marcos (Agulo, 25 avril), San Juan et San Pedro (Agulo, 24 et 29 de Juin), Virgen del Carmen (Alajeró, 16 juillet), Fêtes Colombinas (Saint-Sébastien, première semaine de septembre), Bajada de la Virgen del Paso (Alajeró, 14 septembre), Bajada de la Virgen de Guadalupe (Saint-Sébastien, Lundi après le premier dimanche d’octobre)

Baile del tambor, Piques de Agulo (Juin), Fête du Romance, Puntos cubanos, Silbo, El Ramo (Valle Gran Rey, San Salvador, 6 août), Foire de l’Artisanat Insulaire (San Sebastián)

Œuvres de céramique, de bois (y compris de palmier), d´osier, de canne, le cuir, des tapis et de broderie, Vallehermoso est la municipalité où il y a une plus grande activité artisanale.

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