Vicente Aleixandre (poète de la génération de 1927), disait que Malaga était une ville accrochée à la montagne et sur le point de s’enfoncer dans la mer. C’est une des plus belles attractions touristiques internationales d´Espagne.
Pour visiter Málaga, il faut préciser qu’elle attire l’attention de tout le monde : à la fois des amoureux de la plage et des personnes désireuses de culture. Cette ville splendide offre également une gastronomie fascinante à ses visiteurs (nous vous expliquerons plus loin l’offre gastronomique et hôtelière de Málaga). Les amis de la nature trouveront dans le magnifique parc naturel des «Montes de Malaga» à seulement quelques kilomètres de la ville, quelques itinéraires à pied, et une zone protégée pour les oiseaux. Une visite complète de Málaga peut prendre une semaine au moins, mais vous voudrez peut-être visiter les villages environnants, tels que Vélez-Malaga, qui n’est pas trop fréquenté mais possède un centre historique pittoresque.
Nous vous conseillons de commencer votre visite face à la statue du marquis Manuel Domingo de Larios( 1899), placée dans la rue du même nom, qui fut une figure importante du développement de la ville. Traversons le parc, laissons la cathédrale sur la gauche et allons jusqu’à la colline de Gibralfaro, où se trouvent les ruines du château-forteresse de Abd el-Rahman I (8ème siècle), construit sur des restes plus anciens et, qui fut reconstruit plus tard au XIIIème siècle et agrandi encore au XIVe, vous y trouverez le centre d’interprétation de Gibralfaro qui explique son histoire et son incorporation à la Couronne de Castille jusqu’à ce que Alfonso XIII en fasse don à la ville.
Notre prochain arrêt est le Musée archéologique de l’Alcazaba, les seuls vestiges musulmans (11ème siècle) construits en alternant des blocs de pierre calcaire et des briques. La forteresse était entourée d’une double enceinte et protégée par de nombreuses tours. Un très beau palais fut construit à l’intérieur. L’Alcazaba et le château étaient reliés par la «Coracha», un sentier en zigzags protégé par les murs. À côté de l’Alcazaba, nous trouvons un théâtre romain du 1er siècle (nous pouvons encore voir son «proscenio», son «orchestra» de 15 mètres, sa «cavea» de 16 mètres, et ses «vomitorium» ou des portes d’accès).
La «cathédrale de l’Incarnacion» (16e-18e siècles) est une œuvre inachevée où se mêlent différents styles. À l’intérieur nous intéresse le chœur, avec 42 sculptures sur bois réalisées par Pedro de Mena et deux grands orgues du 18ème siècle. Vous pouvez également visiter le musée de la cathédrale. Elle se partage le «patio de los naranjos», un petit jardin vestige de l’ancienne «aljama», avec l’Église du «Sagrario» (15e-18e siècles). L’élément le plus remarquable de ce temple est la façade gothique-isabelinne dans la rue «santa Maria» face à l’hôpital «Santo Tomé».
Restes du théâtre romain et de l’alcazaba
Sur la place de l’évêché se dresse le «Palacio Episcopal» (16-18eme siècle), un mélange de constructions de diverses formes et styles différents où les couleurs rouge et jaune dominent sur la façade principale.
La place de la «Constitution» située à la fin de la rue Larios, ouverte au 15ème siècle, possède une fontaine (remplaçant le pilori des anciens temps), donnant sur la place vous avez «la casa del Consulado» (Société Economique des Amis du Pays) du XVIII siècle, et le «Café de Chinitas» (un ancien tablao transformé en un magasin de textile).
À l’angle des rues de Granada et Santiago, nous trouvons l’église «de Santiago», où fut baptisé Picasso (Elle fut ouverte en 1490, agrandie en 1545 et remaniée au 18e siècle).
À la fin de la rue Granada nous trouvons «La plaza de la Merced» dominée par l’obélisque au «Général Torrijo» qui fut abattue (1842), avec ses compagnons sur la plage de San Andres. C’est dans une des maisons de cette place que le célèbre peintre Pablo Ruiz Picasso est né le 25 Octobre 1881. En suivant la rue «Pallete» nous arrivons au «Teatro Cervantes» (1870) qui présente une façade sobre et classique.
Un peu plus loin, le sanctuaire de «La virgen de la victoria» où le roi Ferdinand le Catholique installa son camp en 1487. A l’intérieur, ne manquez pas de voir la sculpture de «La Dolorosa» de Pedro de Mena, la crypte et le panthéon des comtes de Buenavista, instigateurs de ce bâtiment, décorés avec des squelettes, des crânes et autres figures macabres.
La plupart des musées, sont situés dans le centre-ville, nous soulignons le Musée de Carmen Thyssen, installé dans «Palacio de Villalón» (16ème siècle), qui offre la collection de peintures andalouses la plus complète des 19e et début du 20e siècle en Espagne : Zuloaga, Sorolla, Casas, Iturrino et Julio Romero de Torres. Le Centre d’art contemporain (CAC) est un endroit dynamique et novateur qui vise à être un centre ouvert à la réflexion et aux propositions artistiques, et dans lequel on peut également profiter d’un parcours artistique à travers les œuvres postérieures aux années 50 du siècle dernier jusqu’à nos jours. Le Musée Picasso à Málaga : est installé dans le palais de «Buenavista», où plus de 200 œuvres sont exposées, la plupart d’entre elles cédées par Christine Picasso et son fils Bernard pour accomplir le rêve de Picasso et notre plaisir à tous.
Enfin, si vous souhaitez faire une promenade agréable, nous recommandons de le faire par le «Paseo de las Farolas» à pied, jusqu’à l’Alcazaba.
36° 40′ 0″ N, 4° 29′ 0″ W
Sevilla 219 km, Valencia 620 km, Madrid 544 km
