Le centre urbain et les restes de son château recueillent l’esprit d’un lieu depuis le quel la tradition situe le début de la Reconquête de l’Aragon.
Planifiez votre escapade à Ainsa
Il faut voir à Aínsa son centre historique en toute tranquillité, en l'imaginant encore habité par ces premiers Aragonais qui commencèrent la Reconquête; C'est une place forte magnifiquement conservée où certains édifices se remarquent particulièrement. L'un des attraits principaux d'Aínsa est sa position entre le Parc Naturel de Ordesa et le Monte Perdido et le Parc de la Sierra et des Canyons de Guara; tous deux permettant la réalisation de nombreuses activités de tourisme actif. Il est conseillé de traverser la Valle de Vío jusqu'au petit Fanlo typique et d'entrer dans le Canyon de la Vallée d'Añísclo. Une autre belle excursion est de se diriger vers l'est pour visiter Torla, avec tout le parc d'Ordesa près de cette vallée. Pour connaître les plats typiques de la région et choisir où réserver, nous vous suggérons nos pages où Manger à Aínsa et Dormir à Aínsa.
Histoire de Ainsa
Selon la tradition, en l'an 724 la bataille qui marqua le début de la Reconquête du Haut Aragón eut lieu dans les environs. García Ximénez, noble vascón considéré comme le premier roi de Sobrarbe et Aragon, rassembla autour de lui un nombreux contingent qui s'était révolté contre la domination musulmane. Avant la bataille, une croix lumineuse apparut sur un chêne vert devant Garcia et ses troupes; ce qui fut considéré comme un signe divin qui déterminerait la victoire sur les musulmans, comme cela se produisit effectivement. La légende de la Croix de Sobrarbe fait partie de l'histoire fondamentale de l'Aragon, et est reflèté dans ses armoiries.
Cependant, aucun vestige démontrant l'existence d'une communauté musulmane stable dans la région de l'Ainsa d'aujourd'hui n'a été découvert. Oui, il est certain qu'au XIe siècle, son château faisait partie de la ligne défensive du territoire chrétien dans la région et qu’ à partir de lui va se former le centre de population qui mènera à la municipalité historique. Compte tenu de son emplacement stratégique sur un promontoire avec au pied les rivières Cinca et Ara, c'était un point de passage important et une grande place commerciale depuis sa création, de sorte qu'il fut fortifié d’une muraille, jouant le rôle de capitale de Sobrarbe. Il appartint au royaume de Nájera-Pamplona et, plus tard, à l’Aragón. En 1085, le roi Sancho Ramírez remit à son fils, l'infant Don Pedro, les comtés de Sobrarbe et de Ribagorza avec la catégorie des royaumes. En 1124, Alfonso I le Batalleur lui accorda une lettre de peuplement et une loi de repeuplement qui lui donnaient les mêmes privilèges que Jaca, avec exemption de lezdas et autres paiements
En 1593, lorsque Felipe II décida de renforcer la frontière aragonaise avec la France, l'ingénieur italien Tiburcio Spanocchi fut chargé de moderniser les fortifications, les préparant pour résister à l'artillerie. La citadelle resta en usage jusqu'au XVIIIe siècle.
Que voir a Aínsa
Sa position, son patrimoine et ses environs en ont fait la base pour toutes sortes d'activités de montagne: randonnée, canyoning, VTT, kayak alpin, canoë, hydrospeed et rafting. Il convient également de mentionner sa proximité avec le Parc Naturel de Ordesa et du Monte Perdido et du Parc de la Sierra et les Canyons due Guara, deux des zones naturelles les plus importantes de la province.
Le centre ville de Ainsa, déclaré Ensemble Historique et Artistique suit un tracé médiéval sur deux rues parallèles conservant l’aspect de l’architecture populaire de la contrée.
Le centre de la population est la Plaza Mayor, un grand espace – avec arcades sur deux côtés - qui est l'un des plus beaux exemples de la province. Une de ses extrémités ouvre sur le château, une construction romane originale du XIè siècle, agrandie au XVIIè siècle jusqu'à ce qu'elle atteigne son apparence actuelle en tant que citadelle.
Le château conserve encore ses douves, ses tours et le donjon, datant de sa première époque. Dans un bâtiment du XIe siècle se trouve le l’ Eco Musée, Centre de Visiteurs de la Fauna Pirenaica où la Fondation du Quebrantahuesos (gypaète barbu) effectue son travail. À l'autre extrémité de la place se trouve l'église paroissiale de Santa María, romane, construite entre le XIe et le XIIe siècle, dont le portail à cinq arches et sa tour sont considérées comme les plus belles de la région quant à leur style, leur dimension et leur caractère défensif.
Selon la tradition, en l'an 724 la bataille qui marqua le début de la Reconquête du Haut Aragón eut lieu dans les environs. García Ximénez, noble vascón considéré comme le premier roi de Sobrarbe et Aragon, rassembla autour de lui un nombreux contingent qui s'était révolté contre la domination musulmane. Avant la bataille, une croix lumineuse apparut sur un chêne vert devant Garcia et ses troupes; ce qui fut considéré comme un signe divin qui déterminerait la victoire sur les musulmans, comme cela se produisit effectivement. La légende de la Croix de Sobrarbe fait partie de l'histoire fondamentale de l'Aragon, et est reflèté dans ses armoiries.
Cependant, aucun vestige démontrant l'existence d'une communauté musulmane stable dans la région de l'Ainsa d'aujourd'hui n'a été découvert. Oui, il est certain qu'au XIe siècle, son château faisait partie de la ligne défensive du territoire chrétien dans la région et qu’ à partir de lui va se former le centre de population qui mènera à la municipalité historique. Compte tenu de son emplacement stratégique sur un promontoire avec au pied les rivières Cinca et Ara, c'était un point de passage important et une grande place commerciale depuis sa création, de sorte qu'il fut fortifié d’une muraille, jouant le rôle de capitale de Sobrarbe. Il appartint au royaume de Nájera-Pamplona et, plus tard, à l’Aragón. En 1085, le roi Sancho Ramírez remit à son fils, l'infant Don Pedro, les comtés de Sobrarbe et de Ribagorza avec la catégorie des royaumes. En 1124, Alfonso I le Batalleur lui accorda une lettre de peuplement et une loi de repeuplement qui lui donnaient les mêmes privilèges que Jaca, avec exemption de lezdas et autres paiements.
Feux et fêtes en honneur des Saints Barbudos (janvier), Petite Foire de Ainsa (premier dimanche de février) Descente de navetas par la rivière Cinca (mai), Festival Château de Ainsa (juillet) La Morisma (le dimanche le plus proche du 14 septembre, les années pairs) Expoferia du Sobrarbe (première fin de semaine de septembre) Foire du vin artisanal « Punchacuva »(décembre)