Arenys de Mar

Comme on le voit dans le site de peuplement de Torre dels Encantats (s. V a. C). Les romains s’installèrent dans le village de Valldemaria.

Ainsi, la fin du IXe siècle Sant Martí de Munt  est mentionnée pour la première fois. L’histoire de la municipalité de Barcelone est étroitement liée à celle de Arenys de Munt (à seulement 4 km), qui était à l’origine un village de pêcheurs, obtenant une certaine indépendance à la fin du Moyen Age. Dans les XIIIe et XIVe siècles il y avait déjà sur la côte de Arenys  un village de pêcheurs le quel comme d’habitude dans cette région catalane, succéda à une occupation primitive des Ibères qui n’avaient laissé que des traces  d’activité de construction de bateaux de bois pour la  pêche.

Au XVIe siècle, On dut construire de nombreuses tours le long de la côte pour défendre la population contre les attaques des pirates et des corsaires. Avec la sécurité le nombre des habitants s’accrut, et il fut nécessaire de créer une paroisse qui déciderait pour elle-même.. En Janvier 1599 Arenys disposa de  son autonomie municipale grâce à l’intervention du marquis de Aitona, Gasto de Montcada, qui délimita le territoire dominé par chaque paroisse.

Au cours de l’épidémie de choléra de 1609,  il n’y eut aucun décès. Phénomène que les habitants  attribuèrent à l’intervention miraculeuse de San Roque. Mais en 1653 cette protection n’a pas fonctionné et il y eut plus d’une centaine de morts.

À partir de 1680, le village obtint le droit d’organiser un marché. À la fin du XVIIe siècle, pendant la guerre avec la France, l’évêque de Gérone transféra sa résidence à Arenys, qui fut temporairement donc le siège du diocèse.

Au cours de la Guerre de Succession, le village subit les attaques de Felipe V  en 1714. Au milieu du XVIIIe siècle,  l’importance maritime de Arenys s’accrut en relation à Mataro;  On y fonda  même une prestigieuse École navale (Estudi  de pilotos) et son rôle de constructeur de bateaux prit de l’importance  En outre, le trafic avec l’Amérique  se développa de même que l’industrie textile, en particulier les lainages.

À la suite de la division provinciale de 1833, Arenys devint une partie de la province de Barcelone, même si, à des fins ecclésiastiques, elle faisait toujours partie du diocèse de Gérone.

En 1857, le chemin de fer arrive  venant de Mataró, ce qui contribue à la prospérité de l’industrie du liège.

En 1894, Maria Cristina accorde le titre d’Illustrísimo au consistoire d’Arenys. Deux ans plus tard, la première école  d’aviculture en Espagne y fut fondée.

On commence en 1922 la construction du nouveau port de Arenys.

En juillet 1936, des militants incontrôlés  détruisirent une grande partie du patrimoine de l’église.

La principale attraction culturelle de Arenys de Mar est son église paroissiale, par la quelle nous commençons notre visite. Le temple de Santa María (XVIe-XVIIe) mêle des caractéristiques du gothique et de la Renaissance. En plein XVIIIe siècle l’édifice fut passablement agrandi.  En 1686, le bâtiment actuel fut consacré. Son retable principal date de l’année 1706. Le maître-autel est l’un des joyaux du baroque catalan, bien que sa superbe base de jaspe  soit antérieure. C’est une œuvre de Antoni Joan Riera (1636). Après l’interruption des travaux, une nouvelle étape de construction fut confiée à l’artiste Pau Costa. Elle est consacrée à la Vierge Marie, mais l’artiste dut y  représenter Sant Zenón,  saint patron d’Arenys.

Des fortifications construites pour éviter les attaques de pirates,  ne nous sont restées que trois, dont la tour de Llobet (XVIe siècle). Les Maisons  Consistoriales (1680) sont situées dans le bâtiment d’un ancien hôpital qui, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, servait de Mairie. Dans le centre-ville nombreuses  sont les demeures des Indianos comme celle du commerçant Torrent, celle de Los Roget à Riera, ou Can Córdoba, dont la famille promotrice prospéra à Cuba.

L’Hospital Xifré (moitié du XIXe.) est une autre construction importante à Arenys. C’est une propriété spectaculaire au centre de son jardin. Construite en style classiciste, elle conserve par dedans l’imposant monument funèbre de l’indiano Jose Xifre fondateur du complexe, une œuvre du sculpteur Gumery.

Et au centre même du village il y a le Marché Municipal (1922) coloriste  à la façade scénographique  et un petit air moderniste

Le Musée Marès Punta, situé dans l’ancien Hôpital pour les Pauvres de Sant Jaume (s. XVI), consacre une de ses  sections à l’histoire de la ville, et explique  le développement et la commercialisation de produits (comme la dentelle qui fit la célébrité de la ville). Parmi les pièces exposées, on peut voir le voile que porta  Eugenia de Battemberg lors de  son mariage avec Alphonse XIII en1906. Des objets (céramiques, archéologie, imagerie …) rassemblés par Josep Mª Pons sont également présents dans le musée.

D’autre part, dans le bâtiment du XVIIIe siècle où l’École Navale eut son premier siège, se trouve une collection minéralogique exceptionnelle rassemblée par Joaquim Molfulleda. Elle nous permet de contempler, ensemble, tous les minéraux présents sur le territoire catalan.

Nous vous recommandons de faire une promenade dans le port, que surplombent de curieux édifices tels que le Mont Calvari, ainsi nommé pour avoir été construit sur le site d’une ancienne chapelle du XVIe siècle. Caractéristiques aussi, sont les viviers de crustacés.

Étant à Arenys il est conseillé de monter  jusqu’au Cimetière Municipal, construit au milieu du XIXe siècle, où vous trouverez des sculptures de grand intérêt car faites par des artistes de première catégorie de l’art catalan d’entre les deux siècles comme Frédéric Marès et Josep Llimona. En outre, l’endroit est réputé pour avoir  servi d’inspiration au poète Salvador Espriu.

Après cette visite, une détente sur les plages magnifiques de Arenys sera parfaite, vous pouvez choisir entre celles de Cavaui, de Musclera ou encore de La Picordia.