Dónde dormir en Buñol

Buñol

El animado pueblo de La Tomatina

La couleur verte de ses âpres alentours l’a fait être connu comme le «petite Suisse de Valence», êtant devenu de plus un rendez-vous international lors de sa fête «la Tomatina». Ce village fortifié qui fut capable d’acheter sa liberté, est en perpétuelle effervescence au rythme de ses fanfarres clélèbres «Los Feos» (les laids ) et «los Litros» (les litres).

Planifiez votre escapade à Buñol

Connu dans le monde entier par sa fameuse Fête de La Tomatina, Buñol peut se voir en une journée. Cette municipalité offre au voyageur de beaux espaces naturels comme la Cueva Alta, la Cueva Turche et de nombreux parcs et jardins. Il y a aussi des merveilles d’architecture comme son château médiéval, l’église de San Pedro ou la chapelle de San Luis Bertran… Vous pouvez compléter l’escapade vers l’ouest et visiter Requena, ou vous diriger au nord pour connaître Liria la musicale. Vous trouverez dans notre section Se loger et manger à Buñol des établissements de notre choix.

Voulez-vous visiter cet endroit?

Les divers gisements du Paléolithique, du Mésolithique et de la période ibère ont apporté de nombreuses pièces qui sont exhibées au Musée Municipal. Les romains s’y installèrent vers 132 av.J.C., l’appelant Bullion (les eaux bouillonnantes, peut-être) Des vestiges de leur passage nous sont restés au Partior, aux Cabrillas et dans la Huerta Abajo. Il y eut aussi une forteresse à la place même du château actuel. Comme les bourgades des environs il y eut une occupation byzantine et wisigothe entre les IV et VIII siècle dont très peu de choses sont restées.

La structure urbaine de la vieille ville est un héritage des musulmans, qui ont laissé de nombreux vestiges: le cimetière, l’aqueduc de la zone de Turche, des murs et des puits dans celle de l’Oliveral et l’alcazar.

En 1238, le roi Jaime I donne Buñol au chevalier Rodrigo de Lizana en récompense pour ses services; il n’arriverait à en faire la conquête que sept ans plus tard en 1245. Après cet exemple de faire don de ce que l’on n’a pas encore, la bourgade serait vendue et donnée de nombreuses fois pendant les XIII et XIVe siècles.

S’agissant d’une zone frontière face aux avancées castillanes, en 1425, le roi Alfonse V d’Aragon chargea de défendre la ville à un chevalier de sa confiance Berenguer Mercader. Quatre ans plus tard, celui-ci en tête de ses vassaux de Bunyol chassa les castillans qui s’étaient apropriés le bourg proche de Siete Aguas. Buñol conserva sa fidélité à son Seigneur et à son Roi lors de la révolte des Germanias.

Au cours de son transfert à l’alcazar de Madrid, pendant l’été 1525, le roi français François I, prisonnier venant de Valence passa quelques jours au château de Bunyol.

La famille Mercader obtint le titre de Comte de Buñol en 1504. Quatre ans plus tard, l’expulsion de tous les mauresques d’Espagne est décrétée, ce qui diminua considérablement la population de la ville. En 1610, le comte donna une charte de peuplement qui attira des habitants de Majorque toujours proie des corsaires.

Anciènne vue de Buñol

Les travaux d’aménagement du col de montagne des Cabrillas, permirent la transformation du Chemin Royal en une route, multipliant le passage des voyageurs et des marchandises, enrichissant les populations locales. Cela encouragea les habitants à proposer en 1797  à leur Seigneur, le comte, 12.000 florin en échange de leur liberté, ce qu’il refusa, entamant toute une série de jugements  qui dureront jusqu’en 1836 en plein dans la première Guerre Carliste. Nécessitant alors des fonds, le bourg passe sous la juridiction gouvernementale pour 70.588 reaux et 8 maravedis. L’année d’avant il avait éte attaque´par les troupes du général carliste Cabrera qui fusilla tous les libéraux du village, y demeurant toute une année. En 1837, Buñol est à nouveau une scène de combats entre les troupes carlistes et du gouvernement, étant capturé et fusillé le chef de ces dernières, le colonel Créhuet

L’arrivée de la voie ferrée en 1887 créa une grande expansion économique : diverses industries s’installent, textiles, et une de ciment (1917). Ce qui eut de l’importance pour le développement d’un mouvement ouvrier.

En 1911, plusieurs maisons populaires adossées à la muraille du château s’effondrent avec celle-ci causant plusieurs morts.

Le dernier mercredi de aout 1945, au cours d’une fête di village, des voisins entamèrent une bagarre à coups de tomates. Cette bataille fut répétée l’année suivante devenant toute une tradition qui est devenue la célèbre fête de la Tomatina.

Nous commençons la visite Buñol depuis le haut de la ville, face aux ruines du château, d’origine arabe, où aurait dormi le roi François I, au début de sa captivité. De là, les vues panoramiques sont magnifiques car il domine le village et les campagnes environnantes. L’édifice comporte deux constructions séparées par un fossé et reliées par un pont. Restent des tours et quelques pans de murailles restaurées.

En 1836, pendant la première Guerre Carliste, une grande partie de la forteresse fut adaptée comme  demeures provisoires, mais le  temps passant les familles de peu de recours du village s’y établirent en permanence, C’est pourquoi lors de l’écroulement d’un pan de mur en 1911 on compta plusieurs morts. D’autres sont encore utilisées. L’édifice fut déclaré Monument Historique et Artistique en 1964. Dans l’enceinte il y a un palais gothique et un autre Renaissance le Palais Mercader, dans lequel est logé le Musée Archéologique Municipal, avec des fossiles et des restes trouvés dans les gisements des alentours du bourg. La Collection Etnographique occupe par contre ce qui fut l’ancienne mosquée, puis église de San Salvador et Panthéon des Comtes de Buñol.

L’église San Salvador fut construite entre les XIII et XVIIe siècles, d’une seule nef, voute en plein cintre. Au fond l’ancienne sacristie, et en dessous, une crypte.

Sur la place du village, l’église paroissiale de San Pedro, du second tiers du XVIIIe, en forme de croix latine. Parmi les chapelles latérales couvertes de dômes «gallonadas» (en forme de tranches d’orange), celle de la Comunion. La façade comporte un fronton triangulaire sur des pilastres corynthiens.

Porte de l´Église de San Pedro

Le Parc de San Luis jouit de nombreuses fontaines qu’il faut voir à Buñols, comme la Grotte du Turche. Dans l’auditorium en plein air de ce parc, on peut écouter les deux fanfares: l’Harmonique et l’Artistique, connues populairement comme les Litres et les Laids.

La chapelle de San Luis Bertran (XVIIIe) est située près de la source du même nom dans la Promenade San Luis. Restaurée en 1876, elle arbore le style néo gothique.

À Bunyol, les Parcs et Jardins abondent. Au parc San Luis s’unissent les parcs du Planell, de la Violette, le Urios, celui du Quartier de San Rafael, du Quartier Gila et le parc Fina Lujan.

La chapelle de San Cristobal occupe un petit promontoire près de la route Valence-Madrid. Elle fut construite en 1994 pour protéger les conducteurs transitant par cette voie si dangereuse, qui a heureusement été remplacée par l’auto route.

Par la route de Cortes de Pallas, on peut accéder aux très beaux paysages qui entourent le lac de barrage de Cortes, situé entre de véritables murailles rocheuses. Il se trouve aux pieds de la Muela, un énorme promontoire de 20 kilomètres de long sur 15 de large.

Dans le village de Cortes de Pallas, on peut visiter le Château de Chirel et la Grotte Hermosa entre autres.

Vous devez voir...

Palacio de la Música
La Tomatina

Informations pratiques

Coordonnées

39º 25’ 10’’ N, 0º 47’ 26’’ W

Distances

Valencia 40 km, Madrid 314 km

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