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Cullera

L’ancien village de Cullera, plages et beaucoup d´histoire

La ville de Cullera est située à l’embouchure du Júcar, sur les rives de la mer Méditerranée. Cullera offre aux visiteurs un château, un musée d’antiquités, sur la rivière, un port de plaisance et de pêche et 14 km de plages.

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Il y a beaucoup à voir à Cullera: parcourir et profiter de ses plages immenses, le quartier du puit, la château musulman, le sanctuaire de la Vierge du Château (Intéressant et avec des vues panoramiques fantastiques) et sus musées. Si vous voyagez en famille, le Parc Aquatique de Cullera est un délice. Et si vous en avez le temps, vous avez El Palmar tout près avec le Parc Naturel de la Albufera. Qui ravira les amateurs de la nature. Pour réserver et connaître la gastronomie de la région, consultez notre section Se loger et manger à Cullera.

Voulez-vous visiter cet endroit?

Le peuplement le plus ancien s’était installé sur la célèbre Montagne des Zorras: montagne, tour de guet et refuge depuis les temps préhistoriques, comme c’est le cas de l’Abri Rupestre Lambert (du nom de son découvreur) où se conservent plusieurs figures rougeâtres, aux formes schématiques, représentations d’hommes, d’animaux, déclarées Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO. Â côté, le site de peuplement Les Olivaretes, de l’âge du bronze.

On l’a identifiée comme la Sicane du Ve s av.J.C. à la quelle se réfèrent les textes classiques. Les romains l’appelleraient Sucro y Portum Sucrone (Xuquer, est en valencien le nom de la rivière), y laissant quelques vestiges (sous le quartier actuel de la Rapida), en particulier, les restes d’une fabrique de salaisons (dans la rue Agustin Olivert).

Les araber édifièrent la localité de Qulayra aux pieds de la forteresse de Hisn Collirant, agrandissant le petit nœud central. Au Xe siècle, le califat de Cordoue ordonna la fortification de la montagne au dessus du village, y construisant une albaraca (château de refuge, non de résidence, de par l’impossibilité d’obtenir de l’eau suffisamment) avec plusieurs enceintes de murailles.

De nombreuses marchandises arrivaient par le Jucar pour être embarquées et exportées, ce devint un bourg fort prospère et  et la ville entrerait à faire parti du royaume de taifa de Valence entre les années 1010 et 1239. Elle apparait dans le «Cantar de Mio Cid» (La Chanson du Cid) sous le nom de Gujera, l’un des villages maures qui payaient tribut à l’éphémère roi de Valence à la fin du XIe siècle. Après un siège sans succès en 1235, le roi Jaime I en 1238 pacte avec Zeyyan, roi de la taifa valencienne qui la lui remet sous la promesse de sauvegarder les droits et les biens des populations musulmanes. C’est de son port que Zeyyan et ses gens partirent pour l’Afrique. En 1247 se produisit une rébellion générale des mauresques qui étaient restés et qui assaillirent le château. Une fois dominés, et  pour des motifs de sécurité ( étant en beaucoup plus grand nombre que les chrétiens) les mauresque sont obligés à s’installer hors des murailles de la ville, au nouveau Quartier de la Ville.

Vers 1334, pendant la Guerre des deux Pedros, le château de Cullera fut pris par les chevaliers castillans de Pedro I. Le 25 mai 1550, les corsaires barbaresques du célèbre amiral Turgut Reis (Dragut) mirent la ville à sac et l’incendièrent. Ils délivreraient une partie des captifs contre rançon remise dans la crique du Cabo Blanco (oû de nos jours se trouve une grotte-musée)

La localité resta pratiquement déserte lors des décades suivantes. On construisit alors la Tour de Santa Ana et on renforça les murailles du château, emmuraillant aussi la ville et construisant de plus des tours de guet, comme la Marenyet (1577). La sécurité assurée, viennent de nouvelles populations qui développent la culture du riz et son commerce. Les grands bénéfices obtenus permettent la construction de temples et de demeures majestueuses.

Montée au Château (L. Roisin)

Pendant la plus part du XIXe siècle, la ville fut militarisée, car pendant les guerres de l’Indépendance et Carlistes d’importantes garnisons s’y installèrent. Face aux carlistes on construisit un fort sur la cime de la Montagne des Zorras.

En 1864, eut lieu la “Grande Innondation” qui cause de grands dégats comme on n’en avait jamais vus dans l’histoire de Cullera (même la Tour de Marenyet fut endommagée) en 1891, on démolit la albaraca pour construire le  Sanctuaire de Nuestra Señora del Castillo, terminé en 1897. Le 19 septembre 1911 ont lieu les «Faits de Cullera», réaction de violence populaire très brutale qui fut fameuse dans toute l’Europe.

Les Montagnes Cullera, aussi connues comme « de las Zorras » (renardes) ont été habitées depuis la préhistoire, ce rôle important a conduit ses habitants à y dessiner en lettres gigantesques le nom de la ville dans le style d’Hollywood.

Depuis l’historique Quartier del Pozo, après avoir visité l’église de los Santos Juanes (néoclassique construite sur du gothique), un escalier en zig zag vous mènera  jusqu’à la forteresse musulmane, le Sanctuaire de la Virgen del Castillo (1897) et les ruines des forts des guerres carlistes. Cet ensemble a été déclaré site d’intérêt culturel. L’intérieur de la chapelle du château est de style gothique, et le Musee Municipal d’Histoire et d’Archéologie y est situé.

A droite Sur le chemin,  la tour de Saint Ana, aussi connue comme  la Tour de la Reine Maure (dans cette tour se trouve la chapelle Saint-Raphaël Archange). Pour éviter ces escaliers, vous pouvez passer par la route du 25 Avril (les vues panoramiques y sont fantastiques). Sur le versant nord de la montagne, vous pouvez voir les peintures rupestres de l’abri Lambert, des dessins de teinte rougeâtre interprétés comme des figures animales et humaines.

Si vous descendez vers à la plage de Saint Antonio, au nord du phare de Cullera, après avoir traversé les plages de Racó, Cap Blanc et Olives, vous trouverez la grotte musée du pirate Dragut, héros national turc, qui anéanti pratiquement toute la population de la ville en 1525 et rançonna les quelques habitants qui pouvaient payer (ce lieu abrite aussi un petit musée de la Piraterie).

Lagune de l´Estany

Dans le centre de la ville, vous pouvez visiter la Maison de l’enseignement dans la rue Cervantes où se trouve situé le Musée Fallero  (Vous pourrez y voir les «ninots indultados» (statues de papier mâche, graciées du bûcher chaque année).

Dans la périphérie de ce village (par la route de Saler), vous trouverez la chapelle des Saints de la Pierre, le musée du riz, produit important qui a fait la richesse de la ville (fermé temporairement pour travaux).

Sur l’autre rive du Júcar vers le sud, on peut suivre jusqu’à la tour de Marenyet, une tour de guet construite en 1577 comme moyen de défense contre les pirates barbaresques. À cause d’une inondation (la «Riada Gorda») en 1864, son emplacement an été changé d’une rive à l’autre de l ‘embouchure de la rivière.

Continuons par l’avenue, les amateurs de pêche ont de la chance, car un il ya un lac naturel, dite L’Estany, où pratiquer la pêche. Dans Sueca (à 4 km), vous pouvez visiter le Musée du Chocolat.

Vous devez voir...

Iglesia de todos los Juanes
Faro

Informations pratiques

Coordonnées

39° 34′ 2″ N, 1° 12′ 24″ W

Distances

Valencia 39 km, Madrid 389 km

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