Monforte de Lemos

Terres fértiles des Comtes

Monforte de Lemos est le coeur même de la si belle  Ribeira Sacra viticole. Ce fut de plus la capitale de comtes turbulents qui occupèrent une place dans l’histoire de la Galice.

Planifiez votre escapade à Monforte de Lemos

La visite de la ville de Monforte de Lemos a suffisamment d’attraits pour vous occuper une journée complète. Pensez aussi qu’il y a d’importants sites naturels à proximité. Une journée totale vous sera nécessaire pour parcourir le parc naturel des canyons  du Sil. Une autre excursion d’une journée inoubliable peut être d’aller à la  chaîne de montagnes de O Courel, où se trouve le monument naturel du plissement de Campodola et l’important Monastère de Samos.  Pour les amateurs de vin, la visite des vignobles  et caves d’Appellation d’Origine Ribeira Sacra  peut prendre  jusqu’à plusieurs jours. Pour choisir la logistique de l’escapade voyez notre page Dormir et manger à Monforte de Lemos.

Voulez-vous connaître ce site?

L’origine de l’histoire de Monforte de Lemos est située sur le mont San Vicente, une tour de guet appelée par les Romains  Castro Dactonio, mais qui, avant même  leur arrivée était habitée par les Lemavos ( «  habitants des terres fertiles »). Le nom Monforte vient du latin mons fortis (monte fuerte). À l’époque médiévale, c’était un bon exemple de ville-forteresse, construite autour d’un monastère bénédictin et d’un château de la famille Castro, situé au sommet d’une colline et entouré d’un mur parsemé de tours défensives. C’est là que s’installèrent les Juifs, qui s’organisèrent dans un quartier à eux, et  où subsiste encore la maison de la famille Gaibor. En 1328, Alfonso XI  créa le comté de Lemos pour la lignée des Castro; avec Henri IV, le titre devint héréditaire à perpétuité. En raison de la dureté avec laquelle il traitait ses vassaux paysans, au XVe siècle, le comte de Lemos fut attaqué par les rebelles lors de la révolte Irmandiña, les soumettant à son autorité cependant.

monforte lemos foto antigua
Puerta de la muralla a principios del siglo XX

Au début du XVIIe siècle, le septième comte de Lemos, Pedro Fernández de Castro,  vécut des années de splendeur, occupant des postes importants à la Cour, Il fut le mécène de Lope de Vega, de Góngora,  de Quevedo et de Cervantes. Il  fit don de sa collection privée d’art sacré à la ville, et vous pouvez la voir en   visitant de nos jours le Musée d’Art Sacré de Monforte. En 1777, quand la famille Castro s’éteignit, le comté passa à faire partie du duché d’Alba. En 1808, l’abbé de San Vicente organisa la Junta de Monforte pour s’opposer aux troupes françaises. La ville se transforma en un centre de fabrication d’armes et de recrutement. Elle fut détruite par les envahisseurs en 1809. La ville renaquit avec l’inauguration de la ligne de chemin de fer Madrid-A Coruña en 1883. Deux ans plus tard, le roi Alfonso XII lui  accorda le titre de ville.

Visiter  Monforte nous ramène à une autre époque et nous laisse avec une saveur médiévale du début à la fin. Si nous commençons cette visite à la Forteresse, au sommet du Mont Forte (Mont San Vicente), nous nous abandonnons à la beauté des vues attrayantes de la vallée de Lemos. Du contour des murailles (XIII-XV siècles), se conservent encore des tronçons étendus, trois tours et trois portes d’accès à la ville.Le Donjon,  se détache sur les vestiges du château car bien conservé et restauré à l’intérieur. C’était l’édifice le plus important à l’intérieur du château, car les cérémonies qui réunissaient le Seigneur avec ses vassaux y étaient ici célébrées. Il mesure 30 mètres de hauteur, 13 de côté et quelques murs ont 3 mètres d’épaisseur. Il  subit des dommages pendant la guerre Irmandiña mais fut reconstruit plus tard. Dans la tour  on y présente des pièces de théâtre médiéval au cours des mois de juillet et août.

Non loin de la tour qu’il faut à voir à Monforte de Lemos sont le monastère bénédictin de San Vicente del Pino et le Palacio Condal. Le monastère est l’un des plus anciens de Galic remontant au Xe siècle, bien que les constructions  actuelles n’ait été achevées que vers 1600. Il accumule les styles :la place du couvent, la façade et le cloître sont  néoclassiques; le temple a un Portail Renaissance et  l’ intérieur est du gothique de transition; le choeur et l’orgue de l’église  sont baroques. On remarque les images de Santa Ana avec la Vierge et l’Enfant. Le palais fut la résidence seigneuriale des comtes de Lemos et  dut être reconstruit au XVIIe siècle après un incendie dévastateur en 1672. À l’heure actuelle, une partie des dépendances des deux bâtiments abrite, depuis 2003, le Parador de Tourisme de Monforte.

Dans la partie basse de la ville, dans le Campo de la Compañía, il y a un monument majestueux, le  Collège de Nuestra Señora la Antigua. La construction fut initiée par le Cardinal Rodrigo de Castro en 1593. C’est un bâtiment de style Herrérien (XVI-XVII siècles) avec deux ailes parfaitement symétriques. Au centre, une église avec un beau dôme terminé par une lanterne; la sacristie dispose d’une visite guidée. À l’heure actuelle, c’est le Collège des Pères Escolapios et  il héberge un musée, dans lequel les oeuvres les plus appréciées sont celles du Greco (1541-1614),  dont le San Francisco. Les beaux jardins qui précèdent l’ensemble méritent également une mention.

Monforte appartient au Réseau des  cités à Quartiers juifs avec 25 autres villes espagnoles et portugaises qui eurent tout un passé lié à la culture sépharade. Les Juifs de Monforte vivaient mélangés à la population et pour cette raison il n’y a pas de données très précises sur leur existence. On sait que beaucoup étaient des artisans et d’illustres hommes  de lettres, comme Gaibor, dont la maison, construite en pierre de taille peut être vu en traversant le quartier juif.

La rivière Cabe est traversée par le vieux pont, d‘origine romaine, bien qu’il ait été reconstruit par le maître Pedro Rodríguez Remberde à la fin du 16ème siècle. Il a six arcs semi-circulaires, dont deux fermés  par des réformes ultérieures. D’un côté se trouve le Musée d’Art Sacré du couvent des Clarisses, le musée principal de la ville en raison de la grande valeur de la collection qui s’y trouve, qui est considérée comme l’une des plus importantes d’Espagne. Elle comprend des sculptures, des peintures et des objets liturgiques, tels que des reliquaires, des pièces processionnelles et d’autres ornements liturgiques, les pièces principales sont de l’imagerie religieuse baroque, comme le Christ Gisant et l’ Inmaculée de Gregorio Fernández (1576-1636) ou La Dolorosa école de Pedro de Mena. Le couvent fut fondé au XVIIe par les comtes de Lemos, qui lui firent don de leur collection personnelle composée d’œuvres espagnoles et italiennes.

Quant à l’artisanat de Monforte, on y trouve l’atelier de Poterie de Gundivós, installé dans un presbytère et dont le responsable est le potier Elias Prieto, qui a récupéré cette tradition. La particularité réside dans la manière de cuire en plein air  et non dans un four,  ce qui fait que la céramique noire est très différente. La visite de l’atelier comprend une exposition de divers types de pots, un musée avec des exemplaires de poteries anciennes et des démonstrations en direct. Il est ouvert toute l’année.

Monasterio Benedictino de San Vicente del Pino

Visiter  Monforte nous ramène à une autre époque et nous laisse avec une saveur médiévale du début à la fin. Si nous commençons cette visite à la Forteresse, au sommet du Mont Forte (Mont San Vicente), nous nous abandonnons à la beauté des vues attrayantes de la vallée de Lemos. Du contour des murailles (XIII-XV siècles), se conservent encore des tronçons étendus, trois tours et trois portes d’accès à la ville.Le Donjon,  se détache sur les vestiges du château car bien conservé et restauré à l’intérieur. C’était l’édifice le plus important à l’intérieur du château, car les cérémonies qui réunissaient le Seigneur avec ses vassaux y étaient ici célébrées. Il mesure 30 mètres de hauteur, 13 de côté et quelques murs ont 3 mètres d’épaisseur. Il  subit des dommages pendant la guerre Irmandiña mais fut reconstruit plus tard. Dans la tour  on y présente des pièces de théâtre médiéval au cours des mois de juillet et août.

Non loin de la tour qu’il faut à voir à Monforte de Lemos sont le monastère bénédictin de San Vicente del Pino et le Palacio Condal. Le monastère est l’un des plus anciens de Galic remontant au Xe siècle, bien que les constructions  actuelles n’ait été achevées que vers 1600. Il accumule les styles :la place du couvent, la façade et le cloître sont  néoclassiques; le temple a un Portail Renaissance et  l’ intérieur est du gothique de transition; le choeur et l’orgue de l’église  sont baroques. On remarque les images de Santa Ana avec la Vierge et l’Enfant. Le palais fut la résidence seigneuriale des comtes de Lemos et  dut être reconstruit au XVIIe siècle après un incendie dévastateur en 1672. À l’heure actuelle, une partie des dépendances des deux bâtiments abrite, depuis 2003, le Parador de Tourisme de Monforte.

Dans la partie basse de la ville, dans le Campo de la Compañía, il y a un monument majestueux, le  Collège de Nuestra Señora la Antigua. La construction fut initiée par le Cardinal Rodrigo de Castro en 1593. C’est un bâtiment de style Herrérien (XVI-XVII siècles) avec deux ailes parfaitement symétriques. Au centre, une église avec un beau dôme terminé par une lanterne; la sacristie dispose d’une visite guidée. À l’heure actuelle, c’est le Collège des Pères Escolapios et  il héberge un musée, dans lequel les oeuvres les plus appréciées sont celles du Greco (1541-1614),  dont le San Francisco. Les beaux jardins qui précèdent l’ensemble méritent également une mention.

Monforte appartient au Réseau des  cités à Quartiers juifs avec 25 autres villes espagnoles et portugaises qui eurent tout un passé lié à la culture sépharade. Les Juifs de Monforte vivaient mélangés à la population et pour cette raison il n’y a pas de données très précises sur leur existence. On sait que beaucoup étaient des artisans et d’illustres hommes  de lettres, comme Gaibor, dont la maison, construite en pierre de taille peut être vu en traversant le quartier juif.

La rivière Cabe est traversée par le vieux pont, d‘origine romaine, bien qu’il ait été reconstruit par le maître Pedro Rodríguez Remberde à la fin du 16ème siècle. Il a six arcs semi-circulaires, dont deux fermés  par des réformes ultérieures. D’un côté se trouve le Musée d’Art Sacré du couvent des Clarisses, le musée principal de la ville en raison de la grande valeur de la collection qui s’y trouve, qui est considérée comme l’une des plus importantes d’Espagne. Elle comprend des sculptures, des peintures et des objets liturgiques, tels que des reliquaires, des pièces processionnelles et d’autres ornements liturgiques, les pièces principales sont de l’imagerie religieuse baroque, comme le Christ Gisant et l’ Inmaculée de Gregorio Fernández (1576-1636) ou La Dolorosa école de Pedro de Mena. Le couvent fut fondé au XVIIe par les comtes de Lemos, qui lui firent don de leur collection personnelle composée d’œuvres espagnoles et italiennes.

Quant à l’artisanat de Monforte, on y trouve l’atelier de Poterie de Gundivós, installé dans un presbytère et dont le responsable est le potier Elias Prieto, qui a récupéré cette tradition. La particularité réside dans la manière de cuire en plein air  et non dans un four,  ce qui fait que la céramique noire est très différente. La visite de l’atelier comprend une exposition de divers types de pots, un musée avec des exemplaires de poteries anciennes et des démonstrations en direct. Il est ouvert toute l’année.

Étant  Monforte la capitale de la Ribeira Sacra, vous devez absolument faire un arrêt dans l’ensemble naturel  des proches Canyons du Sil  qui disposent  de points de vues pour admirer leur monumentalité, le plus connu est celui des Balcones de Madrid. Ce nom a été donné depuis toujours parce que c’était de là que les épouses  disaient adieu à leurs maris qui  partaient pour un long voyage. Peu importe où ils allaient, ils disaient toujours qu’ils allaient à Madrid.

A proximité des Balcones  se dresse l’important monastère de Santa Cristina, ( déclaré d’Intérêt Culturel (BIC) en 2008), qui se distingue par sa monumentalité , la spiritualité et la beauté de son enclave entourée de bois, au bord de la rivière Sil. C’est un monastère bénédictin  d’origine inconnue ( probablement un ermitage) dont l’église est un magnifique exemple de la splendeur architecturale de l’évolution du roman galicien entre les XIIe et XIIIe siècles. Le temple, une croix latine avec une seule  nef et un  transept compte aussi avec trois absides et une tour

romane, ce qui est rare dans le roman galicien. Sur son côté nord on a conservé deux morceaux du cloître de la Renaissance du 16ème siècle.

En tant qu’appellation d’origine, Ribeira Sacra   est l’un des meilleurs vins de Galice. Les vignes sont organisées dans un système terrasses en pierre granite (appelé socalcos) d’origine romaine. On sait que les Romains appréciaient particulièrement ces vins et que l’un d’eux, l’Amandi  (qui signifie un endroit digne d’être aimé), était envoyé à César depuis  Gallaecia. Pour connaître et en savoir plus sur les secrets des vins de la région, il est important de visiter le  Centre du Vin de la Ribeira Sacra  à Monforte de Lemos. 

Essentiels

Colegio de Nuestra Señora la Antigua
Cañones del Sil

Informations pratiques

Coordonnées

42° 30′ 59″ N, 7° 30′ 58″ W

Distances

Ourense 45 km, Lugo 66 km, Santiago de Compostela 117 km, Madrid 500 km

Stationnement

Sans difficulté dans la villa et ses environs

Altitude

402 m

Habitants

19 426 (2013)

Fêtes de la Vierge de Montserrat (du 12 au 17 août), Fiesta del Río (dernier week-end de juillet), FanCine de Lemos propose des documentaires et des films fin août.

Festa do Viño (Dimanche des Rameaux), Foire Médiévale (Samedi Saint)

Atelier de poterie de Gundivós (par le potier Elías Prieto), différents vignobles autour de la zone et Ribeira Sacra.


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