Comme pour d’autres communes voisines, l’histoire de Colunga conserve une grande quantité de restes de sites préhistoriques. Près de Gobiendes sont les grottes de Obaya, dans les quelles, ainsi que dans celles de Taraxu (à Nozaleda), el Molino (Libardon) on a trouvé des restes de pierres taillées du Paléolithique moyen et Supérieur (D’il y a 40.000 ans, approximativement). On trouve ensuite des traces de gisements néolithiques et de l’âge du bronze et aussi des fortifications pré-romaines parmi lesquelles nous signalerons celles de la Riera, la Isla et celui de Villeda.

Les recherches archéologiques les plus récentes y ont dévoilé les détails de la présence romaine: grâce à la découverte de plusieurs villae nous pouvons maintenant parler d’une romanisation importante de ce territoire.

Les archives de la cathédrale d´Oviedo conservent la première référence médiévale: en date de 803, figure une donation d’un particulier au monastère de Santa Maria de Liebardon. Les sources officielles n’en témoignent cependant qu’au XIIe siècle, moment où Colunga est dans une situation d’infériorité en relation avec les villes proches de Ribadesella et Maliayo (Villaviciosa), ce pourquoi elle apparait associée à Caravia. Les parties de l´Isla et de Lastres concentrent alors la plus grande partie des activités de la commune médiévale.

À partir du XIVe siècle, Lastres s’agrandit grâce au trafic mercantile cantabrique et à la richesse due à la pêche à la baleine C’est à ce moment que se constitue la Mairie de Colunga. Peu après les installations portuaires de Lastres subissent de grands dommages causés par de fortes tempêtes, ce qui fit que Colunga en tira bénéfice, centralisant l’administration de la commune.

Colunga, au du XXeme Siècle

Pendant la Guerre d’Indépendance, la ville est incendiée, raison pour la quelle l’édification est surtout moderne. Le processus industriel qui s’étend dans le nord de la Péninsule ibérique vers la fin du XIXe ne touche pas Colunga. Pas même le remodelage du port de Lastres jouera sur l’économie agraire de la commune.

Dans les premières années du XXe siècle Colunga commence à progresser grâce à ses émigrants enrichis en amérique qui y feront de nombreuses constructions. De nos jours, l’écoonomie de la commune est foncièrement basée sur l’agriculture et l’élevage.

Dans la vieille ville de Colunga, vous pouvez visiter le Palais Alvarez de Colunga (XVIIe) baroque, siège actuel de la mairie; la Chapelle de la Virgen de Loreto, fondée en 1662 par un naufragé italien, et la chapelle Santa Ana (XVIe) et encore l’église de San Cristobal el Real (de la moitié du XIXe).

Une promenade dans les rues de Colunga vous permettra de voir de belles demeures comme la Maison de la famille Alonso Covian, où naquit ce scientifique en 1909. Cette construction noble était déjà dans la rue Real au XVIe. C’est l’un des édifices qui rivalisent et se targuent d’avoir hébergé Carlos I lors de son débarquement à Tazones en 1517.

La population de la commune de Colunga est assez dispersée, ce pourquoi pour bien en connaître l’essence traditionnelle, il faut aussi visiter les environs. Le centre urbain qui donne son nom à la zone regarde vers les terres, mais la commune compte avec quelques unes des meilleures plages asturiennes: Lastres, La Griega, El Barrigon, La Espasa y Vega en font partie. La plus connue pour la qualité de son sable et son environnement enchanteur est celle de la Isla (à 4 Kms de Colunga) De plus, certaines des petites paroisses de la commune ont un charme très particulier: Libardon (Llibardon) est bien connue pour être le lieu de résidence du gaitero (joueur de gaita-semblable au biniou breton) asturien Ramon Garcia Tuero. Le Centre de Interprétation El Gaitero de Libardón. Est consacré à la vie et oeuvre de ce personnage des débuts du XXe.

En suivant la route de Arriondas, le visiteur doit aller voir l’église pré romane de Santiago de Gobiendes, qui malgré une restauration en 1853 conserve sa structure antique, et on peut encore y voir des chapiteaux, des colonnes ou des fenêtres originaux (Nommée Monument Historique-Artistique) Non loin est aussi le Palais de Gobiendes, un édifice d’origine médiéval.

Palais Alvarez

Plus loin dans la même direction, suivant la pente on trouve le point de vue de Titu (Parres), d’où on a une vue panoramique superbe des flancs du Sueve et de la vallée du Colunga. Il est bon de s’arrêter au Centre d’Interpretación de la Sierra du Sueve (situé à Gobiendes) en vue de préparer une possible excursion, pour connaître les prévisions météorologiques et les informations nécessaires.