Arrasate-Mondragón
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La cité du dragon
Depuis le dernier tiers du XXe siècle, Arrasate-Mondragón est connue internationalement pour son extraordinaire coopérative. Sa légende particulière, son histoire turbulente et un fameux magnicide des bandos qui lui donnerent une réputation troublante; tandis que son environnement montagneux, son patrimoine monumental et les sites qui l'entourent la distinguent comme une destination originale et paisible.Planifiez votre visite à Mondragon-Arrasate
Il n'y a pas grand chose à voir à Mondragon - Arrasate; pour cette raison le parcours qui suit les principaux bâtiments de cette localité ne dure que deux heures. Les options de prolongements de l’escapade sont les cités de la vallée de la Deba comme Bergara et la petite et attrayante Salinas de Leniz; que vous pouvez voir ensembles, le même jour. C'est une région industrielle avec peu de logements touristiques mais de nombreux établissements où déjeuner pour un bon prix; Nous vous les avons rassemblés sur notre page : dormir et manger à Mondragon .Voulñez-vous connaître ce site?Histoire de Mondragon - Arrasate
Si nous acceptons la légende, le nom de Mondragón honorerait l'ancienne victoire de la population locale sur le dragon Herensuge, qui habitait dans les environs de la montagne Santa Bárbara, effrayant les habitants d'Arrasate et de ses environs. Quoi qu'il en soit, il n'est pas tout à fait clair si c'est la légende qui a donné son nom à la ville ou si c'est le nom lui-même qui donna naissance à la légende.1260, le roi Alfonso X le Sage accorda la Charte de Puebla à Arrasate - la séparant de Leintz décidant de changer son nom en Mondragón: "Queavie ante le nom d'Arresate auquel nous donnons celui de Montdragon", dit le document. La nomenclature castillane fut maintenue jusqu'au vingtième siècle, quand il fut décidé, par souci de conciliation, que le nom officiel de la ville serait Arrasate-Mondragón, en conservant la forme basque et espagnole du nom en dépit du fait qu'aucun lien ne les reliait
Mondragón fut l’un des scénarios les plus sanglants des Guerres banderizas entre oñacinos et gamboínos, se rattachant à la première la famille Guraia et à la seconde celle des Bañez. Cette rivalité provoqua un énorme incendie la ville en juin de 1448. Dans les années suivantes les Villains de Mondragón démolirent une tour et un château des « bandos » tuant l’un des principaux leaders et s’unissant activement à la Confrérie de Guipúzcoa (milice commune de la province, tel est le nom historique de ce territoire foral). En 1480, les rois catholiques imposèrent la présence continue d'un corregidor dans la ville et, dix ans plus tard, les deux bandos de Guraia et Bañez furent dissouts
Dès ce moment, la ville commença à se développer industriellement atteignant un haut niveau de technologie au cours des XVIe et XVIIe siècles, lorsque l'exploitation du fer s’installa avec force. On commença également à faire des armes, devenant ce village le principal exportateur d'épées d'acier faites avec le minerai de fer du mont Udalatx. Parmi ses clients les plus prestigieux se trouvaient les monarques espagnols Felipe III et son fils Felipe IV. L'acier de Mondragon atteignit ainsi une renommée internationale et certains enfants de la ville, comme Garibai et l'Okendo, en reçurent honneur et fortune. Cette essor économique se traduisit aussi par la construction de palais importants dans la ville.
En septembre 1794, une «Députation de guerre» fut crée à Mondragón, qui réunit les gens de Guipuzcoa qui avaient refusé d’accepter la reddition négociée à Getaria avec l'armée d'invasion française. La résistance s'organise ainsi jusqu'à ce que, quelques mois plus tard, la ville soit conquise par les Français.
Au cours du XXe siècle, Mondragon devint l’un des principaux noyaux industriels du Pays Basque. De nos jours, la Coopérative « Corporacion Mondragon » représente l’une des plus puissantes des coopératives d’entreprises d’Espagne. Elle compte avec sa propre Université depuis 1997.
Que voir à Mondragon - Arrasate
La Vieille Ville Historique d'Arrasate-Mondragón, d'origine médiévale, est articulée sur la base de trois rues principales: Erdiko, Ferrerias et Iturriotz Kalea, traversées transversalement par Kanpantorpea, qui passe sous la tour de la paroisse. Autrefois, la ville était entourée d'une muraille ovalada avec cinq portes d'accès, dont seulement trois nous sont restées: Portalón, Zurginkantoiko Atea et La Concepción. La visite peut commencer par celle de Portalón, d'où partent les trois rues mentionnées et et qui arbore un écu d’armes et un relief de l'Assomption de la Vierge.En prenant l'Erdiko Kalea vous atteignez la place principale ou Herriko Plaza, ouverte au XVIIe siècle comme un espace public pour célébrer les fêtes. La mairie se détache : un bâtiment baroque construit au XVIIIe siècle comme la dernière phase pour compléter la place principale. Sur sa façade, les armoiries de la ville se distinguent, en style rococo, tandis que à l’intérieur on remarque l'escalier principal, dont chaque marche est faite d’une seule pierre, et l'impressionnant travail de bois sculpté dans la salle plénière. En face de la mairie se trouve la paroisse de San Juan Bautista (XIVe-XVIIe siècle), de style gothique avec un clocher datant du XVIe siècle. C’est une église hall avec trois nefs compartimentées par des colonnes et à l'intérieur se trouve les stalles du choeur. Le temple a été réhabilité au cours des années 90 du XXe siècle. Casa Aranguren, avec une galerie gothique qui couvre toute la façade et est doublement blasonnée, est un autre bâtiment d'intérêt dans cet espace public urbain.
Il faut aussi aller voir à Mondragon l’Eglise du Monastère de San Francisco, rue Olarte, fondé en 1578 de style baroque. Il s’y trouve un beau retable churrigueresque en bois de châtaignier et de noyer de la fin du XVIIe siècle. De nos jours, ce couvent est devenu un Centre Culturel.
En juillet 2012 on inaugura le nouvel hôpital clinique Alto Deba, un bâtiment moderne qui ne laisse personne indifférent grâce à sa façade voyante, organisée en bandes verticales ondulées de couleurs vives.
Dans les environs de la ville, il y a plusieurs sites archéologiques, en particulier Lezetxiki, du Paléolithique moyen, où le bras le plus ancien du Pays Basque a été découvert, et Labeko Koba, du Paléolithique supérieur. D’autres gisements sont ceux d'Oterrena, Lezatxe et Kobatxo.
Indispensables
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Renseignements pratiques
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
Coordonnées
43° 3′ 56″ N, 2° 29′ 24″ W
Donostia-San Sebastián 68 km, Bilbao 68 km, Madrid 390 km
Stationnement
Parking gratuit sur l'Eroski à l'entrée de l'autoroute. Ce n'est pas facile dans le centre où il y a un parking payant, le Biteri
236 m
22 051 (2013)