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Le Chemin de Compostelle Fascinant, le Chemin Français à travers la Navarre

Sur le Chemin de Compostelle Fascinant, nous suivons le Chemin à l’aide  de vos trouvailles et souvenirs que vous nous avez envoyés par nos réseaux. Cette fois ci, nous allons aborder le Chemin Français en Navarre. Le début de l’itinéraire le plus fréquenté est plein de petits recoins à faire  rêver, mais aussi de montées difficiles. Justement comme c’est le début de l’aventure pour de nombreux pèlerins, cela devient une région très spéciale. Commençons donc sans plus tarder.

De Roncevaux à Pampelune

Dans la plupart des cas, cette section se divise en deux avec un prologue. Cet “apéritif” part de France, de l’autre côté des Pyrénées. Soit, vous partez de Saint Jean Pied de Port ce qui est le plus populaire et implique de faire face à 25 kilomètres difficiles. Pilar Cruz précise que “c’était difficile mais spectaculaire». De son côté, Alain Florentin confirme l’opinion générale: “pour moi une des plus belle ! ”

Sortie du Chemin de Roncevaux | Daniel Robles

Ceux qui relèvent ce défi rencontrent un grand nombre de jacobins à Roncevaux. La collégiale et les rites propres au Chemin de Compostelle le rendent surprenant. Par exemple, María José Mondita a adoré la messe des pèlerins et souligne que “Le prieur nous a invités à visiter Roncevaux de nuit avec un petit coup de patxarán ! ”

Passage de la rivière au cours de l’étape vers Zubiri-Pau | Tomás Ramis

L’arrêt suivant est à Zubiri ou Larrasoaña, tous deux avec de bonnes notes chez nos pèlerins. Presque tous soulignent la beauté du paysage. Par exemple, Pilar Cruz affirme que “la forêt navarraise… sans commentaire” et José Manuel Flor la décrit comme “incroyable”. Quoi qu’il en soit, c’est une étape pour se détendre, soit pour se remettre de l’effort de la veille, soit pour que les collines continuelles ne soient  pas trop vite insupportables.

Une chèvre entre Roncevaux et Pampelune | Michel Devaud

Jusqu’à Pampelune, il y a plusieurs sites remarquables, tels que la magnifique végétation après Akerreta ou le vieux pont d’Arre, duquel vous nous avez envoyé des photos. Au loin se trouve la capitale de la Navarre avec sa grande gastronomie et son patrimoine. Une excellente option pour passer l’après-midi. Rosa Letona nous a dit que “les tapas y sont très bonnes” et que la ville “est très accueillante”. Au cas où vous n’aimeriez pas les grandes agglomérations, une option est d’avancer à Cizur Menor.

Villava | Christian Van Oudenhove

Depuis l’Alto del Perdón jusqu’à Puente la Reina

Le Chemin de Compostelle Fascinant afronte deux étapes importantes sur de la Voie française. D’abors, à la sortie de Cizur, il faut faire face à la montée à l’Alto del Perdón. La pente, en soi, n’est pas trop difficile,  même si le trajet peut être compliqué par la pluie, comme le suggère Luis Tomás. En tout cas, vous nous avez dit que  la région vous a séduit, comme le résume Franchesca O’Shea : “J’ai adoré cette partie du Camino”.

Alto del Perdón | Chantal Casaubon-Bréard

Beaucoup de vent attend en haut avec le monument aux pèlerins. Ces sculptures en métal sont parmi les plus photographiées sur le Chemin de Compostelle. Un moment attendu par beaucoup, comme Chantal Casaubon-Bréard : “Comme je mourais d’envie de voir ces silhouettes ! Cachés par la brume… elles sont apparues soudainement !” Après l’arrêt pour admirer les silhouettes découpées sur le paysage, c’est le moment de la descente. L’avis est unanime, elle est difficile et doit être prise avec calme, malgré quoi vous commentez que  l’ensemble est très beau.

Passage de la rivière dans l’étape traversant Zubiri | Pau Romas Ramis

Une fois le grand défi de l’étape surmonté, on traverse différents villages. Óbanos doit sa petite importance au fait que c’est là que se rejoignent les variables de Navarre et d’Aragon de la Voie française. Peu de temps après vient l’étape de Puente la Reina. Petite et avec de superbes vues sur les montagnes du Perdón, elle offre tout le confort. Le pont sur l’Arga est également très photographié et M. Ángeles Muños le considère “comme de conte de fées”.

La route vers Estella

Les fragments de ce qu’était cette étape il y a des années continuent  de se retrouver dans divers segments. Car, la construction d’une autoroute a gravement endommagé l’itinéraire. Entre les chemins de terre et les cultures quelques sections persistent. Certains d’entre vous se rappellent de la grimpette vers Mañeru, en début de journée. Après avoir dépassé Cirauqui et Lorca,  on pressent déjà Estella tout au fond.

Panoramique d’Estella | Pau Tomás Ramis

Il faut toujours faire attention, nous dit Pau Tomàs Ramis : “Quand je suis descendu d’un petit monticule où j’étais grimpé pour capter la vue magnifique sur une photo, j’ai mal marché sur le sol et. Je me suis cassé le ménisque et les ligaments”. Cependant, notre pèlerin s’est rétabli et est revenu terminer son aventure.

Estella-Lizarra est le final de l’étape classique, un “village magnifique pour passer la nuit. La gentillesse de ses habitants et la beauté de ses terres sont merveilleuses” selon J.M. Fleur. Une perception répétée dans les commentaires. De plus, Charlie de Bois nous raconte que le curé local “vous emmène à la sacristie et fabrique un tampon personnalisé à la main“. Un excellent ajout à la “credencial”.

Estella | Yolanda Cuchala

Iratxe et la fontaine à vin sur le dernier tronçon du Chemin Français en Navarre

Pour terminer la partie à travers la Navarre de ce fascinant Chemin de Compostelle, il y a encore deux étapes. En quittant Estella, plusieurs d’entre vous soulignent que la fontaine à vin d’Iratxe ne doit pas être négligée. Comme le dit León Que Te Como : “C’est commencer l’étape avec joie !” De son côté, Chantal Poiré fut astucieuse et “garda un peu dans une bouteille pour le boire lors du pique-nique”. De là, vous pouvez choisir deux variantes. L’un passe par Montejurra et Luquin et ses maisons blasonnées, tandis que l’autre passe par Villamayor de Montejardín.

Vous pouvez vous arrêter à la fois à Los Arcos et à Torres del Río, deux bons choix selon vos recommandations. Dans la dernière, voir son église templière, petite mais avec une histoire curieuse expliquée par une voisine sympathique. Après avoir dormi, il est temps de passer la frontière avec La Rioja.

Caves à vin d’Irache | Michel Devaud

Viana est le dernier village de Navarre, d’où vous pouvez voir Logroño. La ville où mourut César Borgia est remarquable, surtout si vous la voyez lors de ses fêtes comme Vivian Kritikos : “Nous nous sommes arrêtés à Viana lors d’une fête. Il y a eu une course incroyable avec de grosses têtes et une course de taureaux. Une jolie petite ville”. C’est là que se termine cette partie du Chemin de Compostelle Fascinant dans le prochain, nous ferons connaissance avec La Rioja grâce à vos indications et conseils.