Fisterra – Finisterre

La Fin de la Terre

Ce nom provient du latin finis terrea. La particularité géographique des lieux attira l’attention des géographes et historiens gréco-romains et captiva de tous temps une multitude de personnes qui voulaient voir comment la mer avalait le soleil.

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La visite de toute la zone de Fisterra et de Corcubión peut prendre une journée complète; Le lendemain peut être consacré à passer par toutes les plages de la région. Une alternative est de prendre la route AC 2303 (jamais les petites qui relient les villages de la côte) en direction du nord vers la Ria de Camariñas,  visitant  Muxia et la proche Camariñas,  de bons endroits pour déjeuner et faire des achats d’artisanat; Si vous en avez envie, vous pouvez suivre la route vers  le Cap Vilán. Dans Finisterre et Corcubión il y de nombreux bons endroits où se régaler de fruits de  mer, mais rares sont les logements où dormir; Pour réserver dans la région, nous vous avons préparé la page  Dormir et manger à Fisterra.

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Une tradition locale raconte que sur le mont du cap Finisterre, les Romains trouvèrent un autel dédié au soleil, probablement élevé par la tribu de Nerios qui y vécurent. A la fin du premier siècle l’historien Lucio Anneo Floro raconta que le général romain Decimo Junio Bruto, après avoir conquis toute la côte, décida de s’approcher craintivement au cap de Finisterre, pour pouvoir contempler comment le soleil tombait dans la mer lançant ses dernières flammes.

Fisterra est l’un des endroits du monde qui pourrait raconter le plus d’histoires : depuis le trafic constant du commerce celtique avec la Méditerranée jusqu’ aux grandes catastrophes marines; depuis les monstres horribles  qui peuplaient la Mare Tenebrosum jusqu’aux expéditions celtes à la recherche du paradis; depuis le culte fascinant du soleil jusqu’ aux tempêtes les plus violentes et les plus redoutables …

qué ver en Fisterra
Cabo Finisterre

Situé sur l’une des zones qui a vu le plus grand nombre de naufrages de la Costa da Morte, Fisterra accueille les tombes de nombreux marins. La catastrophe la plus importante de l’histoire de Fisterra eut lieu le 28 novembre 1596, date du plus grand événement maritime sinistre de l’histoire de l’Espagne. Une flotte de 25 navires de guerre espagnols dirigée par Martín de Padilla se perdit dans ses eaux et 1 706 marins y moururent. La catastrophe se produisit huit ans plus tard et dans les mêmes circonstances que le célèbre épisode de l’Invincible Armada, lorsque les Espagnols s’en allèrent se battre contre l’Angleterre.

Le cap Finisterre a toujours été considéré  comme le point le plus occidental de l’Europe et, par conséquent, la fin du monde. Il reçut en 2007 le titre de Patrimoine Européen (il n’y  en a que 4  dans toute l’Espagne). En raison de son importance géographique et historique, s’y rendre est tout un rite pour  ceux qui visitent la Galice, plein de  paysages et monuments surprenants … La commune est considérée comme la fin du Chemin de Saint-Jacques et chaque année, de plus en plus de pèlerins y terminent leur périple obtenant ainsi la ‘Fisterrana’ (document qui est remis dans l’Auberge municipale).

Le village de Fisterra  est formé  par une partie ancienne sur le port, c’est le typique petit village de pêcheurs  aux rues étroites qui descendent vers la mer. Les rues et les maisons regorgent d’originalité.  Au centre se trouve la Plaza de Arasolis et la chapelle du Buen Suceso qui est baroque et date du XVIIIe siècle. D’une seule nef, on remarque  sa façade  rectangulaire  et un atrium fermé avec au centre un

transept. À l’intérieur, la chapelle principale est carrée, avec un retable baroque portant l’image de la Virgen del Socorro.

Le monument le plus intéressant de la ville, qui n’est pas sur la route du phare,  fut déclaré Monument Historique en 1985, c’est l’église de Santa Maria das Areas, final absolu du  Chemin de Compostelle. Construite à la fin du XIIe siècle elle a subi bien des modifications au cours des siècles, d’où son style si éclectique: roman, gothique et baroque. L’intérieur possède un énorme patrimoine, qui comprend un Gisant ( tombe du XVe siècle) et les retables de Notre-Dame de Fisterra, de Francisco de Antas, maître bâtisseur de la cathédrale de Saint Jacques au XVIe siècle. Mais  le plus frappant est l’image du Santo Cristo de Fisterra (O Cristo da Barba Dourada,  XIVe),  de style similaire à ceux du  Santo Cristo de Burgos et  d’ Orense. Des milliers de pèlerins  viennent y terminer leur Chemin de Saint Jacques après avoir visité la tombe de l’Apôtre dans la ville de Compostelle. Là, selon la tradition, les pèlerins doivent brûler leurs vêtements, se baigner dans la mer, prendre la coquille Saint-Jacques et  retourner  dans leurs villes natales comme « des  hommes nouveaux ». La fête du Saint-Christ est le dimanche de  Résurrection et a été déclarée d’intérêt touristique. En face  de l’église est l’hôpital des pèlerins, fondé par le curé Alonso García en 1469 Pour recevoir le grand nombre de personnes qui terminaient ici « leur » chemin.

Dans l’ensemble historique de la ville il y a évidemment le château de San Carlos, fortification défensive construite à l’époque du roi Carlos III. Il fut vendu en 1892 par l’État et acquis au cours d’ enchères publiques par M. Plácido Castro Rivas, un industriel très important dans la région et originaire de la ville. En 1948, son fils en fit don à la ville de Fisterra pour être utilisé comme musée. Enfin, en 2006, la Guilde des pêcheurs et la Délégation de la pêche firent du local l’actuel musée de la pêche. On y montre l’évolution de la pêche au fil du temps en termes de bateaux et d’équipements, les coutumes des gens de mer et les naufrages qui eurent lieux sur cette côte tout au long de l’histoire.

Le Cap Fisterra est une belle enclave naturelle entourée de légendes et liée au culte celte du Soleil, à la litholâtrie (culte religieux rendu aux pierres) et aux rites de fertilité. Au bout du cap se trouve le phare, datant du milieu du XIXe siècle, qui veille sur la sécurité des navigateurs et sur l’endroit le plus visité de Galice après la cathédrale de Saint Jacques de Compostelle. Depuis la mairie, plusieurs sentiers de randonnée furent crées et l’un d’eux termine ici.

Vous pouvez également faire une brève visite au cimetière de la fin de la terre (1998), conçu par l’architecte de Pontevedra César Portela et pas encore terminé, mais qui a  déjà reçu plusieurs prix d’architecture.  On y trouve un mélange de spiritualité et de design, dans un ensemble composé d’une série d’énormes boîtes en granit qui cherchent à donner l’impression que ces cubes abritant les tombes en colombages sont arrivés ici par hasard dans le but d’essayer d’imiter la façon dont la nature produit ses propres architectures.

Cruz de piedra en el cabo Finisterre, destino final para los peregrinos del Camino de Santiago.

Le  port est le principal lieu d’activité du village avec sa halle aux poissons, le premier marché touristique de Galice. La flotte portuaire est constituée de petits bateaux côtiers qui utilisent divers engins de pêche. Le secteur de la pêche est l’un des plus traditionnels de la ville. La bonne qualité du poisson et des fruits de mer de la région signifie que les produits sont très demandés sur les marchés.

Enfin, il y a d’excellentes plages à voir à Fisterra, certaines sont ouvertes sur la pleine mer avec de fortes vagues , propices au surf, et d’autres, avec des eaux calmes et cristallines, idéales pour la baignade si l’on peut résister aux eaux froides de l’Atlantique .La plus touristique est la Plage de Langosteira ; la plus représentative du Finisterre : la plage de Talon ; Tout près du port est la plus accessible : la plage de la Ribeira, et la Plage de Corveiro est un véritable paradis naturel, surtout pour les amateurs de plongée.

Essentiels

Faro en el Fin de la Tierra

Informations pratiques

Coordonnées

42° 54’ 31’’ N, 9° 15’ 46’’ W

Distances

A Coruña 108 km, Santiago de Compostela 98 km, Madrid 691 km

Stationnement

Plusieurs zones dans les lieux touristiques

Altitude

14 m

Habitants

4907 (2013)

Semaine Sainte, Festa do Longueirón (mollusque similaire au couteau, premier dimanche d’août), Virgen del Carmen (8-9-10 septembre)

Fiesta de Antroido (carnaval), Fiesta Folk Fin do Camiño (troisième week-end d’août), Art and Crafts Exhibition (1-15 août)

Artisans et commerce unique. Dentelle de baguettes, travail avec cuir, émail argenté, céramique, sculpture sur carton et pierre, sculpture sur bois

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