Dónde dormir en Castellón de la Plana

Castellon de la Plana

La ville qui s’éloigna du château pour s’installer dans la plaine.

Cette localité qui changea la protection du château (sur la colline de la Magdalena) pour la plaine située entre le Désert de las Palmas, et les îles Columbretes, est vibrante d’animation entre ses orangers. L'histoire de cette ville est un exemple du dit-on «vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué»: le roi Alfonso II en répartit les terres, plus d’un siècle avant de les avoir conquises, ce qui fit que lors de la conquête, tous les protagonistes de la répartition étaient morts.

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La visite de Castellon de la Plana – outre les baignades sur ses plages – se concentre sur la partie historique de la ville: la «Concathédrale» de Santa Maria, La Tour El Fadri, des fragments de la muraille Libérale, et ses musées. Si vous y ajoutez les environs (cf. Que voir à Castellon de la Plana), cela peut nous prendre deux journées. Pour qui veut voir d’autres villages typiques de la région, nous leur conseillons d’aller à Burriana ou à Nules. Les fans de la nature peuvent décider d’aller découvrir la merveilleuse Sierra de Espadán, avec toutes ses offres de tourisme actif. Dans la zone côtière du Grau de Castellon, prédominent les poissons et les riz comme plats typiques. Vous trouverez  plus de détails sur la gastronomie et les hôtels dans notre section Se Loger et Manger à Castellon.

Voulez-vous visiter cet endroit?

Dans le proche Grao- à 4 kilomètres par la côte- on a trouvé les restes matériaux d’un peuplement ibère qui pourrait bien être celui que les grecs nommaient Castalia. Les romains y exploitèrent les mines d’argent. D’eux nous restent des vestiges de villas et nécropoles comme celle de Villamargo.

À partir de 713, les musulmans s’installèrent autour de la colline de la Magdalena. L’attaque du Cid Campeador dans la seconde moitié du XIe siècle poussa les musulmans à construire une alcazaba, dénommée aujourd’hui Château de Fadrell ou «des maures». La cour d’Aragon était si certaine de conquérir la région qu’en 1118 elle concéda la seigneurie du lieu à l’évêque de Tortosa. Elle ne sera finalement prise que en 1233 par les troupes du roi Jaime I, et les terres furent réparties entre les guerriers.

C’est alors que l’évêque de Tortosa réclama le fief de Castellon, une dispute que résolut le "laudo de los tres opbispos" (le jugement des trois évêques) en 1242. Après le soulèvement des mauresques en 1247, n’éyant pas accompli les compromis signés, ils furent expulsés et les chrétiens occupèrent leurs fermes et terres. En 1250, le roi légalise l’occupation des terres de la Plana. Le centre principal de peuplement s’installe alors dans la ferme de Benabarre, dont la principale allée serait sous l’actuelle Rue Mayor. En 1251, toute la population qui était encore sur la Magdalena vient s’installer dans la «Plana». Tous les troisièmes samedis du mois de Carême, les habitants de Castellon célèbrent la fête de la Magdalena en commémoration de ce déménagement.

Au cours de son histoire, Castellon de la Plana changea de propriétaire plusieurs fois pendant les siècles XIII et XIV. Après plusieurs années aux mains de nobles, le roi Jaime II la leur reprit en 1297. Puis il la céda à l’infante Leonor de Castille, mais  le mécontentement des habitantsfit que la Courone la reprit et la remit à Enrique de Trastamara lequel la vendit en 1336. Au XIVe, Castellon dut reconstruire ses murailles et se souleva même contre le roi Fernando I d’Aragon.

Pendant la guerre des Germanias, la population s’unit aux rebelles et en fut punie après la défaite. Ce furent les élites qui pendant la Guerre de Succession prirent le parti du perdant, ce pourquoi en 1707 les troupes de Felipe V prirent la ville d’assaut, la châtiant par une forte amande et la démolition de ses murailles.

La « Farola » et un policier local
La « Farola » et un policier local.

L’envahisseur français la prit en 1811 et y resta presque trois ans. En 1833 elle fut déclarée capitale provinciale.

La menace des carlistes fit qu’on y construisit une « Muraille Libérale » pour résister à l’assaut du célèbre général Cabrera. On lui donna alors en 1843 le titre de «ciudad». En 1873 ce fut une des villes qui s’autoproclamèrent «canton indépendant», rébellion qui fut fort courte et sans conséquences. La menace des partisans carlistes qui étaient dans le Maestrasgo proche lui fit conserver ses murailles jusqu’à 1882.

En 1894 eut lieu l’inauguration de son Théâtre Principal.

En juin 1936 le plus grand attentat monumental se produisit dans la ville. La cathédrale gothique fut incendiée puis démolie quelques semaines plus tard. Elle sera reconstruite pendant les décénnies qui suivirent.

A la fin du XXe siècle, la ville se transforma, intégrant des équipements modernes tant dans la ville que dans son Grao.

Nous commencerons notre visite depuis la colline de la Magdalena où restent quelques vestiges du Castell Vell musulman : des pans de muraille, trois tours et les citernes. Dans l’alcazaba fut édifiée à partir de 1451, la chapelle de la Magdalena qui conserve murs, peintures et éléments de l’époque de sa fondation. C’est le point de réunion lors de la fête (pélerinage) à l’ancienne situation de la ville qui se célèbre depuis 1375 et par lequel chaque année commencent les fêtes de la Magdalena.

Nous descendons dans la ville pour visiter la Concathédrale de Santa Maria. Elle fut incendiée en juillet 1936 et dynamitée postérieurement. Ne subsistent que deux portails originaux latéraux. Pendant la seconde moitié du XXe siècle, elle fut reconstruite en néo-gothique et inaugurée en 1999. On y conserve quelques bien artistiques de valeur (des peintures de Ribalta et une collection d’orfèvrerie ancienne). La tour El Fadri (XVI-XVII),  le clocher de la ville, est bien singulière. La Mairie (XVIIIe) est sur la Plaza Mayor. Il faut y voir son escalier monumental de marbre et le grand salon, avec divers pièces artistiques de la collection municipale. En face est le Palais Episcopal (XVIIIe). De son passé guerrier la ville garde quelques traces: Sur la plaza de las Aulas il y a une salle musée sous terraine avec des vestiges de la Tour des Alçaments, qui signale l’endroit de la muraille disparue.

En plein centre de Castellon de la Plana, on peut voir quelques fragments de la Muraille Libérale (1837). L’ancienne Lonja (Bourse) du Chanvre (XVIIe) comporte un étrange portail en coin avec des colonnes toscanes. D’autres édifices singuliers sont l’Ancien Casino (1922) et la Plaza de Toros (1887) avec une sculpture de Viciano Marti. Un autre bien de la ville se trouve sur la place de l’Indépendance: la Farola (1929) installée à l’endroit exact où fut intronisée la Patronne de la ville.

Parmi les musées de la capitale vous avez Le Museu Belles Arts de Castelló, l'Espai d’Art Contemporaní de Castello, le Musée d’Histoire Militaire et le Musée Ethnographique.

Dans l’ambiance agréable du Grao, à 4 kilomètres se trouvent un Planetarium intéressant et le Museu de la Mar.

Concathédrale de Santa Maria et la base de la Tour « El Fadri ».
Concathédrale de Santa Maria et la base de la Tour « El Fadri ».

Une promenade vous conduira au beau site où, le paysan Perot de Granyana découvrit en 1366 une petite sculpture de la vierge qui fut déclarée patronne de la ville (dans un arbre qu´à Castellon, on appelle Lledoner), en son honneur fut construite en 1375 la Basilique de Lledo. La belle façade gothique de pierres est tout ce qui reste de l’édifice médiéval qui fut complètement reconstruit vers la moitié du XVIIIe. L’intérieur possède des carreaux de céramique et un petit musée. Non loin se dresse la dite Tour Alonso, morceau des fortifications médiévales de la ville.

Des plages nous citerons El Serradal, El Gurugu et El Pinar, et un site géologiquement intéressant est le Désert des Palmes.

Vous devez voir...

Ayuntamiento
Una de las principales calles

Informations pratiques

Coordonnées

39° 58′ 12″ N, 0° 3′ 0″ W

Distances

Valencia 74 km, Teruel 145 km, Lleida 243 km, Barcelona 281, Madrid 421 km