Les endroits secrets des villes espagnoles
Il faut parfois s’éloigner de la route touristique traditionnelle et se laisser surprendre par les lieux cachés des villes d’Espagne. Des coins que même les habitants eux-mêmes ignorent. Si c’est votre cas, nous venons vous ouvrir les yeux avec cette liste des endroits secrets des villes espagnoles.
Cachée entre les ruelles étroites du labyrinthique quartier de Santa Cruz se trouve la place de Escuelas de Cristo. C’est une petite place entourée de grands orangers accessible par la rue Carlos Alonso Chaparro. Situé à mi-chemin de la rue Xímenez de Enciso, on y entend le silence et c’est parfaite pour s’s’échapper de la chaleur de Séville.
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Le nom de cette rue donne de nombreux indices sur ce que vous y trouverez. C’est l’un de nos endroits cachés préférés. L’allée étroite est couronnée d’une multitude de plantes qui vous permettent à peine de voir le ciel. Elle est située au quartier San Bartolomé, à deux pas de Santa María la Blanca. En outre, la rue Verde peut se vanter d’abriter l’une des plus anciennes maisons de la ville : le palais de la famille Padilla.
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Madrid a une station de métro fantôme et peut également être visitée. C’est la gare de Chamberí. Elle a été abandonnée à la suite des avancées urbaines de la ville. Elle est situés entre les gares de Bilbao et d’Iglesia et actuellement les trains continuent à passer par là, mais ne s’arrêtent pas. C’est un voyage à travers le métro du début du XXe siècle avec ses panneaux, ses tickets, ses quais, ses tourniquets… de l’époque.
Ce petit espace vert charmant était un luxe des puissants résidents du palais et est aujourd’hui un joyau de Madrid. C’est un coin très méconnu, car il est entouré de hauts murs et situé dans la partie inférieure de la Place de la Paja, s’ouvrant comme un belvédère sur la rue Segovia. Un de ces endroits cachés parfaits pour fuir l’agitation de la grande ville.
En traversant une cour apparemment normale, voici l’un de ces endroits cachés de Barcelone nous transportant vers une autre époque. Plus précisément, à l’époque romaine. Situé au cœur du quartier gothique, 10 rue Paradís.
Dans le quartier gothique se trouve une place silencieuse pleine d’histoire. Le génie Antonio Gaudí s’y rendait le jour de sa mort, avant d’être renversé par un tramway. Dans l’église qui la préside, on peut encore voir les vestiges du bombardement de 1938 pendant la guerre civile espagnole.
L’arc de Valldigna date de l’an 1400 et, à cette époque, séparait la ville chrétienne de la ville arabe. L’entrée, qui n’a pas de porte, est plein d’histoire et déborde de charme. Là se trouvait le premier asile de fous au monde et la première imprimerie d’Espagne. C’est l’endroit idéal pour s’asseoir tout en profitant de la vue, en lisant les inscriptions et en admirant le retable.
Créé en l’an 2000, le Jardin des Hespérides est encore un de ces endroits cachés ou inconnus pour beaucoup de Valenciens. Son nom fait référence à la mythologie grecque et on peut y voir diverses sculptures, mais aussi plus de 50 variétés d’agrumes. L’entrée du jardin est située sur la rue Beato Gaspar Bono, entre le Jardin botanique et un terrain appartenant aux Jésuites.
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Texte : Paloma Díaz Espiñeira
