La meilleure plage du monde dans une île magique en Espagne

“Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu’au matin”. Ce sont les mots prononcés par Peter alors que lui et Wendy traversent le ciel nocturne, les yeux brillants, en direction du Pays Imaginaire. Une île merveilleuse s’est déployée devant eux dans l’obscurité, scintillant dans des nuances de vert et de bleu. Si vous avez déjà rêvé de voyager dans les mondes magiques de J.M. Barrie, lisez la suite pour découvrir un endroit réel sur Terre aussi extraordinaire que le pays du garçon qui n’a jamais grandi.

Que ce soit par la poussière de fée ou par le bateau, vous atteindrez un magnifique archipel au large de la Galice : les îles Cíes. Ici, le paysage est marqué par des collines vertes et des plages bleu turquoise, composant un tableau qui impressionnera même ceux qui croient aux contes de fées. Après tout, ce paradis intact rayonne de magie et cache une aventure dans chaque coin.

Si vous doutez encore de l’existence de ce pays imaginaire, vous serez peut-être surpris d’apprendre que les îles Cíes ont également un passé de pirates. En fait, le corsaire Francis Drake a lui-même posé le pied sur cette terre de rêve. Si vous voulez découvrir ce paysage inoubliable et la meilleure plage du monde selon The Guardian, venez avec nous dans ce voyage féerique.

Collines et forêts : le terrain de jeu des garçons perdus

Les îles Cíes font partie du parc naturel des Îles Atlantiques de Galice. L’archipel a été déclaré parc naturel en 1980, grâce à ses paysages impressionnants et ses riches écosystèmes. Le point le plus élevé est appelé Alto do Príncipe, où vous pouvez vous asseoir sur les formations rocheuses particulières et contempler la silhouette émeraude des îles qui émergent de l’océan.

Les collines et les falaises rocheuses sont entourées de belles forêts où l’air est imprégné de l’odeur des pins et de la brise marine. Ici, nous pouvons nous promener sans but entre les arbres, profiter de leur ombre fraîche et sentir l’herbe douce sous nos pieds. Nous pouvons laisser libre cours à notre imagination et nous réjouir du plaisir de marcher sur les traces des garçons perdus.

Pour les personnes ayant les pieds sur terre, quatre routes principales permettent d’explorer les îles : Faro do Monte Faro, Faro da Porta, Alto do Príncipe et Faro do Peito. À la nuit tombée, ces parcours sont guidés par la lumière envoûtante des phares, gardiens silencieux des îles Cíes. Les tours blanches s’élèvent solennellement au-dessus des rochers et des falaises, accueillant les voyageurs perdus comme d’anciens hérauts.

L’archipel est composé de trois îles : Monteagudo, do Faro et San Martiño. Cependant, les deux premières sont reliées par la plage de Rodas, qui détient pour beaucoup le titre de plus belle plage du monde.

Des plages magnifiques, des lacs et des sirènes

En 2007, le journal britannique The Guardian a élu la plage de Rodas “la meilleure plage du monde”. Des vagues turquoise embrassent cette étendue de sable nacré, et les dunes scintillent au soleil dans un décor de rêve.

Au gré des marées, une lagune émerge d’un côté de la plage. Le lac Nenos transforme comme par magie le paysage, passant d’un banc de sable nu à une magnifique lagune bordant la plage de l’autre côté de la mer. L’étendue d’eau salée a permis la création d’un écosystème à la biodiversité extrêmement riche.

Le soleil se couche sur les collines endormies, peignant les rochers et le sable de ses traits ambrés. De doux chuchotements résonnent sous les arbres ombragés, tendant leurs doigts vers les étoiles, toujours désireux d’atteindre l’éternel. Toutes les créatures succombent au charme du sommeil, de la nuit fraîche et cristalline. Ils dorment dans la certitude que tout ira bien, que demain le soleil brillera à nouveau et que le monde restera le même. Les vagues continueront à se balancer sur le sable, les routes occuperont la même place et les phares blancs continueront à protéger les rivages de toute menace. Même si nous nous éloignons de ce lieu magique, nous aurons toujours la clé pour y revenir, et la promesse que les îles seront toujours là, à nous attendre.

«Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu’au matin».